Je m’appelle Nolan Hemmingway , il m’arrive que l’on me surnomme surnom . Voilà 32ans années que j’ai vu le jour à Madrid. Sur cette terre, je ne suis qu’une fourmi qui tente désespérément de se faire une place. Aujourd’hui, ma vie ressemble à celle de tous les individus de cette planète, je travaille comme médecin généraliste , mais ma vie ne s’arrête pas là. Comme vous tous, une partie de ma vie est un mystère je fais parti des Equestriae, pour être précis, je suis écuyer.. Afin de ne pas être reconnu j’ai pris l’apparence de Jamie Dornan. Nos routes risquent de rapidement se croiser… à bientôt.

• Que pensez-vous de votre quête concernant le Graal ?
Une quête nécessaire. Voilà ce qui résume assez bien ma vision des choses. Comme tous ceux de l'Ordre, je connais l'importance de cette tâche qui nous a été confiée, et je fais de mon mieux à m'en montrer digne, bien que ce ne soit pas toujours facile. La vie des Equestriae est avant tout marquée par des privations, et cette vie m'a coûté la personne qui comptait le plus à mes yeux... Et pourtant, je continue la quête, elle est bien trop important pour que l'on abandonne.

• Si vous deviez vous identifiez à un chevalier, lequel serait-il ?
Oula, bonne question... Quand j'étais gosse, j'avais tendance à vouer un culte à un certain Galaad, le plus pure de tous les chevaliers, et en plus fils de Lancelot, si ce n'est pas classe. Maintenant, si je devais choisir, je dirais certainement Perceval. Non pas parce que je me crois digne de trouver le Graal, mais tout simplement parce que lui aussi à du sacrifier beaucoup de choses pour accomplir sa mission, allant jusqu'à abandonner la femme qu'il aimait pour continuer sa tâche. Sauf que eux ont été réuni une fois que Perceval ait trouvé le Graal, et je ne pense pas que mon histoire prenne un tel tournant. Mais passons, cela ne change rien à mon choix.

• Comment vous définiriez-vous ?
Voilà une question bien difficile.Je ne suis pas sûr de pouvoir vous brosser un portrait bien ressemblant, tout simplement parce que je ne peux pas être objectif en parlant de moi-même, mais je vais tout de même tenter. Je dirais avant tout que je suis quelqu'un de loyal, mais ce n'est pas vraiment une qualité rare chez les Equestriae, bien au contraire, puisque nous sommes tous prêts à donner nos vies pour protéger le Graal. Ensuite, je dirais que je peux être perçu comme quelqu'un d'énigmatique, tout simplement parce que je n'aime pas vraiment parler de moi, et encore moins de mon passé dont je ne suis pas vraiment fier. Mes camarades ont tendance à me décrire comme étant quelqu'un de très observateur, de déterminé, d'attentif et d'habil. Portrait assez flatteur, dont j'essaie de me montrer digne. Sinon que rajouter ? J'aime croire que je puisse être assez dr1ole par moment, mais il faut certainement connaitre mon humour pour pouvoir apprécier cela. Ah oui, je suis également quelqu'un de spontanné, ce qui parfois n'est peut être pas la meilleure des choses...

Ma naissance... En suis-je vraiment obligé d'en parler ? Oui ? Bon, d'accord. Rien de bien glorieux dans cette histoire, ni de romantique, bien au contraire. Mon père était en mission en Espagne quand il rencontra une jolie jeune femme, du nom d'Aïda. Oui oui, comme l'opéra de Wagner. Il serait sans doute plus judicieux de raconter qu'ils tombèrent amoureux, se marièrent, vécurent heureux jusqu'à la fin de leur vie, l'histoire aurait sans doute parue moins choquante sous cet angle. Sauf que ce ne fut pas le cas. Il n'y avait pas d'amour entre eux, uniquement de l'attirence sexuelle si l'on puisse dire. Leur relation ne tourna qu'autour d'une chose, alors il n'était sans doute pas bien étonnant qu'Aïda finit par tomber enceinte. Ne désirant pas avoir d'enfant, mais ne voulant pas non plus avorter, elle confia son enfant à peine était-il né à mon père. Inutile de vous dire qu'il s'agissait de moi, vous l'avez sans doute compris.
Ma vraie mère, je ne l'ai jamais rencontré puisque mon père repartit en Angleterre peu après ma naissance. A vrai dire, je me souviens de rien des premières années de ma vie, et il existe bien peu de photos de cette époque, si bien que je ne peux rien vous raconter de bien concret à ce sujet. Mon enfance devait sans doute être une des plus normales.
Mon premier souvenir était celui du mariage de mon père. Je devais alors avoir 3 ans quand il épousa Catilin, une jeune femme qui faisait elle aussi partie de l'Ordre. Elle était douce, aimante envers moi, si bien que je la voyais rapidement comme étant ma mère. C'est elle qui passa de longues heures à me raconter les histoires de chevaliers, et la passion avec laquelle elle les raconta était quelque peu contagieuse. L'histoire du Graal et des chevaliers a donc bercé mon enfance, même si à l'époque, j'étais bien loin de me douter que cela était bien plus qu'une simple histoire...
Mon enfance fut heureuse, sans réellement être bien différente de celles que pouvaient vivre d'autres enfants du même âge, si ce n'était le fait que mon père soit souvent absent, en mission. Malgré tout, j'avais toujours eu beaucoup de respect, voir même de l'admiration pour lui, et enfant j'avais toujours voulu devenir comme lui. J'avais eu tendance à le voir comme un chevalier de l'époque actuelle, se battant pour la justice. Et finalement, même si cette vision changea en grandissant, elle gardait tout de même une part de vérité. J'ai fait ma scolarité à Glastonbury High, comme la plupart des futurs chevaliers. Je n'ai peut être jamais été parmi les meilleurs, mais je savais tout de même me débrouiller. À la fin de la High School, j'ai donc intégré l'Ordre, cependant je suis parti peu après de Glastonbury, continuer mes études, ayant pour but de devenir médecin. Après tout, cela pouvait toujours servir d'avoir quelqu'un dans le camps capable de soigner les blessures, non ?

Ma vie changea quand j'entrais en université. Je faisais parti des beaux gosses du campus, et autant dire que cela était bien loin de me déplaire. Au contraire, j'adorais ça. Sans doute que l'on pouvait me reprocher d'enchaîner trop rapidement conquête sur conquête, mais j'étais jeune, je voulais m'amuser. Surtout que je ne connaissais que trop bien les règles de l'Ordre, si bien qu'une relation sérieuse n'était pas envisageable, et encore aurais-je du vouloir ça. Après tout, pourquoi se contenter d'une seule femme alors que l'on pouvait toutes les avoir ?
Qui l'eut cru, mais ma vision des choses changea radicalement. Tout commença à cause d'un pari stupide avec un ami : je devais séduire une étudiante assez passe-partout, mais qui ne se gênait pas pour nous montrer ce qu'elle pensait d'hommes comme nous. Ne voulant pas vraiment accepter que l'on puisse me resister, j'avais accepté le défi... Et autant dire qu'Ali m'avait donné du fil à retordre. Plus je tentais de la séduire, plus je m'attachais à elle, même si dans un premier temps, je ne le voyais pas vraiment. Quand elle céda enfin, j'étais déjà amoureux d'elle, et j'avais presque oublié le pari, qui n'avait plus aucune importance désormais pour moi. J'avais même oublié une des règles des Equestriae, d'éviter les relations sérieuses... Non, je voulais Alie, et le reste m'était bien égal. Peut être que cela aurait pu continuer longtemps de cette manière, mais elle tomba rapidement enceinte, me ramenant ainsi à la réalité. Je savais que trop bien ce qui allait se passer, et j'étais alors incapable de lui faire face, préférant prendre la fuite. Pendant quelque temps, j'hésitais si je devais lui refaire face, mais j'appris qu'elle venait d'être mise au courant du pari. Peut être que c`'était mieux comme ça, peut être que cela allait être plus facile pour elle d'accepter si elle pouvait me déstester ? En tout cas, il était hors de question pour moi de lui prendre cet enfant. Non, pendant sa grossesse, il m'était arrivé à l'observer de loin, et il n'était que trop clair qu'elle tenait malgré tout à cette petite personne qui grandissait en elle. A vrai dire, j'aurais aimé ne jamais avoir entendu de cet enfant, car sans lui, notre relation ne se serait pas arrêtée là... Certes une façon assez infantile de voir les choses, mais que voulez vous, c'était ce que je ressentais à l'époque.

Mais cette vision des choses changea rapidement lorsqu'on me posa pour la première fois mon fils dans les bras. Il venait tout juste de naitre, il n'avaitque quelques heures... Et autant dire que devant le regard de cet enfant, il était bien impossible de ne pas fondre.
Malgré toute cette histoire, j'ai terminé mes études de médecine avant de repartir pour Glastonbury m'y installer en tant que médecin généraliste. Quand à mon fils... Et bien disons que les choses sont très tendues entre nous. Depuis quelque temps, il a compris que sa mère n'était pas morte, qu'elle était quelque part dehors, et il m'en veut de l'avoir privée de la présence maternelle. Bien sûr, il est bien loin de se douter que cette absence est toute aussi difficile pour moi. J'ai beau tenter de compler le trou, de croire que je l'ai oublié, mais j'ai bien peur que cela ne corresponde pas à la réalité.