Je m’appelle Lizzie-Kate Aylin , il m’arrive que l’on me surnomme Lizzie . Voilà 28ans années que j’ai vu le jour à Nottingham. Sur cette terre, je ne suis qu’une fourmi qui tente désespérément de se faire une place. Aujourd’hui, ma vie ressemble à celle de tous les individus de cette planète, je travaille dans la police , mais ma vie ne s’arrête pas là. Comme vous tous, une partie de ma vie est un mystère : je cherche à trouver la raison de la disparition de mon père 3 ans auparavant, et je refuse de croire qu'il est probablement mort... . Afin de ne pas être reconnu j’ai pris l’apparence de Katie McGrath. Nos routes risquent de rapidement se croiser… à bientôt.

• Si je vous dis Saint Graal à quoi cela fait il référence pour vous ?
Des preux chevaliers, des lances qui se brissent, des hénissements de chevaux, des demoiselles en détresses qui sont sauvé par des héros sans peur aux armures brillantes, la château du roi pêcheur... D'accord, j'avoue, j'ai toujours eu un faible pour les chevaliers, allez savoir pourquoi. Cela m'a toujours fasciné, et disons qu'à une époque, je rêvais même de vivre à cette époque pour rencontrer mon preux chevalier... Et après on se demande pourquoi je suis toujours célibataire à mon âge *rires*. Mais je m'écarte un peu trop de la réalité. Pour faire court, le Graal évoque pour moi les légendes arthuriennes, les romans courtois, bref quelque chose d'imaginaire qui permet de faire rêver bien des gens.

• Pensez-vous que le tor soit en fait l’ancienne Avalon ?
Avalon... Ne me lancez pas sur cette voix, parce que je risaue de vous en parler pendant des heures. Enfin tant pis pour vous, puisque vous venez de le faire. Avalon, c'était toute mon adolescence, j'ai toujours adoré tous les mythes tournant autour de cette île, de la fée Morgane, la Dame du Lac, Merlin... J'ai du lire au moins une centaine de fois les romans de Marion Zimmer-Bradley au sujet de l'île. Cela a toujours été une passion, un moyen de rêver, de s'échapper à la réalité du quotidien. Par contre aller jusqu'à croire que le Tor est en faite l'île d'Avalon... Non, cela enleverait tout le mystère autour de cette île, et l'histoire perdrait son sens. Je préfère largement la légende selon laquelle l'île s'est de plus en plus enfoncée dans les brûmes jusqu'à ce qu'il n'y ait plus de communication possible avec notre monde.
Surtout si vous dite qu'Avalon soit le Tor, alors Arthur devait être avec nous non ? Après tout, on dit qu'il n'est pas vraiment mort, qu'il serait sur l'île en attendant le moment opportun pour revenir parmi nous... Et disons que j'ai du mal à imaginer Arthur comme vieille momie assis en haut du Tor *rires* Non, autant laisser son part de mystère à cette légende, vu que c'est bien ça qui fait son charme, non ?

• Comment vous définiriez-vous ?
Mon père avait tendance à dire que j'étais la personne la plus bûtée qu'il connaissait. J'aurais bien aimé pouvoir nier cela, mais je crois que je dois avouer qu'il avait raison. J'ai tendance à agir selon ma propre tête, et une fois que j'ai décidé quelque chose, il est difficile à me faire changer d'avis. Pourtant, je suis tout à fait capable de voir quand j'ai tort, même si je n'aime pas l'avouer. Je n'aime pas les secrets, et si j'ai l'impression que quelqu'un cache quelque chose qui me concerne, cela n'aura que pour effet de me donner encore plus envie de découvrir de quoi il s'agit. La curiosité est un vilain défaut, oué oué je sais, mais je ne supporte tout simplement pas que l'on me cache des choses, bien que je sois tout à fait capable de comprendre que certaines choses ne me regardent pas. Contradictoire ? Peut être, mais je suis comme ça. Sinon, je suis quelqu'un de vivante, de déterminée qui n'abandonnera pas à mi-chemin. Ma vie n'a pas toujours été facile, mais cela m'a appris à profiter encore plus de celle-ci. Optimiste, je me relève toujours pour continuer, quelque soit l'épreuve rencontrée. Après tout, ce n'est pas en se morfondant ou en abandonnant que l'on change quoique ce soit non ?

25 ans auparavant, une petite fille marchait dans le hall d'entrée, regardant autour d'elle avec des gros yeux, portant sur le dos un sac, et tenant une petite valise à roulette dans sa main. Quand un des habitants de l'immeuble s'approcha de la fillette pour lui demander ce qu'elle faisait là, seule, celle-ci ne répondait pas, et se contentait de le regarder avec de grands yeux, des larmes coulaient sur son visage. Lorsque l'homme voulait déjà appeler la police, son regard se posa alors sur un bout de papier que la petite tenait fermement dans son poing gauche. Il s'agissait tout simplement d'une lettre, adressé à Richard Aylin... Richard était un homme d'à peine 22ans, il venait tout juste de finir l'école de police et de commencer à travailler pour l'État. Alors quand son voisin lui emmena la petite fille, il avait bien du mal à comprendre ce qui se passait. Non, il n'y avait pas d'enfant de cet âge dans sa famille, il ne l'avait jamais vu... Mais la plus grande suprise était certainement le contenu de la fameuse lettre, qui lui revêlait non seulement qu'il avait une fille dont il avait ignoré l'existence jusqu'à présent, mais que la mère de celle-ci, qui n'avait été personne d'autre que le grand amour de Richard, désirait qu'il s'en occupe. Elle partait aux Etats Unis, et n'allait pas tarder de se marier, si bien qu'il n'y avait pas de place pour sa fille dans sa nouvelle vie.
Être abandonnée de la sorte fut un grave traumatisme pour Lizzie. Bien sûr, à l'époque, elle ne comprenait pas l'étendu de la situation, mais elle avait très bien compris que sa mère ne voulait plus d'elle. Si bien que pendant plusieurs mois, elle ne dit pas un seul mot, elle était tout simplement incapable de parler. D'autant plus que vivre avec son père était tout sauf facile pour les deux. Son père était jeune, et à vrai dire, il n'avait aucune idée ce que c'était que d'être père. Au début, il ne voulait même pas de cet enfant, mais peu à peu, il commença à tomber sous le charme de la petite miss haute comme trois pommes, et peu à peu, la glace entre les deux se brisa pour faire place à une relation père-fille très fusionnelle, et au bout d'un an, personne n'aurait été capable en les voyant de deviner les débuts difficiles entre les deux. Sinon, il y a bien peu de choses à dire sur l'enfance de Lizzie, puisqu'elle n'avait rien de bien exceptionnelle. Très vite, elle voua un véritable culte aux légendes des chevaliers, pouvant passer des heures à lire les aventures de Tristan ou d'Iwain, mais également à son père qui aux yeux de la fillette était un véritable héros. D'ailleurs, cette adoration ne cessa jamais entièrement, puisque c'est bien grâce à son père que Lizzie est entrée dans l'école de police. Pour elle, son père était la personne la plus importante de sa vie, la seule personne dont elle pouvait être sûre qu'il ne l'abandonnerait pas. Douée, la jeune femme travailla quelque temps aux enquêtes criminelles à Manchester, jusqu'à un jour pluvieux de janvier 3 ans auparavant, où on lui annonça que son père avait disparut sans laisser de traces... La seule chose que la jeune femme savait, c'était qu'il avait été sur une enquête, raison pour laquelle elle n'avait pas eu de ses nouvelles pendant plus de deux semaines... Et vue que la police ne semblait rien vouloir faire à ce sujet, la jeune femme décida de mener sa propre enquête pour savoir ce qui était réellement arrivé. Traquant le portable de son père, elle découvrit que le dernier appel qu'il avait émis avait été aux alentours de Glastonbury... Raison pour laquelle elle demanda sa mutation dans cette petite ville, pour pouvoir continuer sa propre enquête. A vrai dire, la jeune femme est persuadée que son père est encore en vie, ne voulant tout simplement pas penser à l'autre éventualité qui semble pourtant être la plus probable... Cela fait donc 2 ans qu'elle travaille au commissariat de Glastonbury, et pour le moment, elle est encore loin de se douter qu'elle se promène sur un terrain bien dangereux...