Je m’appelle Ali, mon père adorait ce prénom et ma mère a fini par céder. , il m’arrive que l’on me surnomme Al'. Voilà 32 années que j’ai vu le jour à Lyon, en France dans le département du Rhône.. Sur cette terre, je ne suis qu’une fourmi qui tente désespérément de se faire une place. Aujourd’hui, ma vie ressemble à celle de tous les individus de cette plante, je travaille en tant que vétérinaire, mais ma vie ne s’arrête pas là. Comme vous tous, une partie de ma vie est un mystère Cela ne se voit pas, mais à l'heure actuelle, un enfant pourrait m’appeler Maman. J'ai aussi pris de nombreux cours d'auto défense et je dois dire que je me débrouille bien.. Afin de ne pas être reconnue j’ai pris l’apparence de Jennifer Morrison. Nos routes risquent de rapidement se croiser… à bientôt.

• Si je vous dis Saint Graal a quoi cela fait il référence pour vous ?
*Rire* Le saint Graal ? La coupe qui contient le sang du Christ ? Déjà je me demanderais ce qui peut vous passer par la tête pour me poser cette question. Je ne crois pas en dieu, encore moins au Saint Graal. Hein ? le saint Graal de la table ronde ? * Gros yeux* Je ne vois pas vraiment quoi dire, je n’ai jamais cru à l’existence des chevaliers de la table ronde. Je suis finalement quelqu’un d’assez pragmatique, alors penser qu’arthur et ses chevaliers ont existé…non. C’est une histoire écrite pour des personnes qui souhaitent trouver quelque chose qui n’ont pas dans leur vie. Quant à ces illuminés qui y croient dur comme fer, je leur conseille d’aller consulter chez un psychanalyste, ça pourrait grandement les aider. Non mais vraiment, regardez autour de vous, vous croyez vraiment à cette histoire ? Et puis même si ça existait, cela ne changerait rien à ma vie. En conséquence, je me moque bien de l’existence du Saint Graal, et je me moque encore plus de ce qu’il doit soi-disant représenté. J’ai conscience qu’en venant habiter ici, je vais devoir faire face à quelques illuminés, mais il y en a partout…alors que cela soit le Saint Graal ou les extraterrestres, ça me passe au-dessus de la tête.

• Pensez-vous que le tor soit en fait l’ancienne Avalon ?
Je crois surtout que vous n'avez rien à faire pour me poser des questions aussi si surprenantes. Je viens d'arriver dans cette ville et voilà qu'on me demande si je crois à votre légende. Elle est bien jolie et fait surement rêver un paquet d'enfants et quelques passionnées de merlin l'enchanteur, mais vu que je n'en fais pas partie je ne vois pas trop ce que je peux vous répondre. Ah si, je trouve que la tour est magnifique. Elle surplombe toute la ville et j'aimerais y monter pour la vue, mais ça s'arrête la. Je ne crois pas en l'existence d'Avalon, c'est d'ailleurs dommage, Avalon est une belle utopie, mais elle n'est pas pour moi. Pour conclure, j'apprécie tout simplement le tor en lui même, sa structure et le fait qu'il se dresse comme un gardien , comme s'il nous protégeait en quelques sortes...

• Comment vous définiriez-vous ?
Bonne question ? Je n'en sais rien. Je crois que je suis quelqu'un qui n'est pas très plaisant à vivre. Je suis assez froide, d'une nature méfiante et j'ai énormément de mal à accorder ma confiance. Je n'ai aucun instinct maternel (C'est plutôt ce qu'elle croit). Habituée à vivre toute seule, je suis devenue assez associale et dévouée à mon travail, ce qui n'est sûrement pas la meilleure des choses à faire pour s'ouvrir au monde, bien au contraire, mais disons que c'est une façon comme une autre de vivre. C'est celle que j'ai trouvé. Malgré mon côté distant, je reste tout de même très attachée aux personnes que j'aime, mais je ne tolère pas la trahison... Quand on me fait une crasse, je tire rapidement un trait sur le sujet en question, du moins pour la plupart des cas. Je ne donne pas de seconde chance, jamais... Pourquoi donner une seconde chance ? Tromper une fois ? Tromper encore... que ce soit avec les amis ou avec un homme, je ne tolère pas qu'on me trahisse. Disons que je ne trahis personne, alors je n'accepte pas qu'on le fasse. Disons que j'étais plus laxiste avant de me faire avoir, maintenant je suis toujours sur la défensive et je n'arrive pas à faire autrement. Cependant quand j'aime quelqu'un, ou quand je souhaite réussir quelque chose, je n'abandonne jamais. J'aime me dépenser, bouger, raison pour laquelle j'ai pris des cours d'auto défense, je me débrouille d'ailleurs pas si mal, j'arrive à luter contre un homme entraîné, ce qui est un avantage vu tout les dingues qu'on rencontre...

Alie est née en France. Plus précisément à l’hopital de Lyon Son père était anglais, sa mère française. Elle a passé son enfance dans une campagne verdoyante et magique. Son père travaillait en tant que vétérinaire, sa mère elle gérait les comptes du cabinet. Alie est la deuxième fille du couple, sa sœur Juliette est née deux ans avant elle. Elle a aussi un frère de 3 ans son cadet :William. A la naissance de leur premier enfant, ses parents se lancèrent à la recherche d’une maison. La mère d’Alie souhaitait que celle-ci soit proche de la ville, mais finalement celle qu’ils achetèrent et bien loin de ceux qu’ils avaient en tête. Ils visitèrent la maison plus par dépit que par envie et pourtant , ils eurent un véritable coup de coeur. Il s’agissait d’un chalet entouré de verts pâturages, comble du bonheur la maison comportait une ancienne écurie. C’était le genre de maison dont on rêve tous. Elle était implantée près d’un vignoble, des champs s’étendaient tout autour et il bien sûr un lac. La maison était d’ailleurs surnommée la maison du lac, surement pas très prudent pour élever des enfants, mais il n’arriva jamais rien. C’était un vrai petit paradis. L’école se trouvait dans le village voisin. En été, sa mère l’y amenait quelque fois en calèche. C’était un vrai rêve. Une fois par an, toute l’école primaire se déplacait à la maison familiale. En plus de son activité de secrétaire, sa mère avait ouvert une ferme pédagogique : chevaux, vache dont une ou deux espèces rares, moutons, lapins et bien d’autres espèces furent les compagnies de la petite Alie. A vrai dire, elle passait la plupart de son temps dehors ou dans le cabinet de son père. Toute petite, elle se passionna pour le monde animal. Sa préférence alla aux chevaux, en particulier grâce aux deux juments Noriker que sa mère avait acheté pour l’attelage. Par la suite, elle prit des cours d’équitation et se passionna pour le Cso. Elle réalisa son rêve le jour où ses parents lui offrir un cheval. Il s’appelait Catch me if you can…. Mais elle l’appelait Catch, catou, catcat, kitkat, chouchou, doudou, mon amour, mon beau et encore bien d’autres surnoms. Ensemble, ils parcoururent les terrains de concours pendant 5 années, ils parcourent même la France pour faire les championnats jeunes cavaliers. Alie était heureuse, sa vie était parfaite. Elle avait 15 ans, une vie remplie d’espoir, une passion dévorante et une famille aimante. Certes pas de petits copains, mais elle n’en cherchait pas, elle n’avait pas vraiment le temps, elle voulait vivre de sa passion, vivre sans penser au lendemain. Elle obtint son bac et partit en classe préparatoire. Elle voulait devenir vétérinaire comme son père, cependant elle laissa vite tomber l’affaire pour se consacrer à plein temps à l’équitation. A 19 ans, la maison familiale s’était transformée en une véritable écurie. Plusieurs chevaux à travailler et une jeune femme débordée, mais parfaitement heureuse…jusqu’à cette tragique nuit de septembre. Alie était bien emmitouflée dans ses draps quand elle se réveilla en sursaut. « L’écurie est en feu » La jeune femme se leva à la va-vite, elle sortit de la maison en pyjama, en nuisette pour être exacte, elle voulut foncée dans l’écurie pour sauver les chevaux, mais son père l’en empêcha, elle ne put que rester là à observer et à entendre les hennissements de désespoir des chevaux. Le feu avait tout ravagé aussi bien les écuries qu’une partie de la maison. La ferme était en partie détruite, très peu d’animaux avaient réussi à fuir le brasier. Suite à cet incident, la famille fut détruite. Sa mère et son père se séparèrent. Il avait décidé de repartir vivre dans sa ville natale à Cambridge. Détruite, et désemparée, sa fille décida de le suivre. Alie débarqua à Cambridge comme un cheveu sur la soupe, elle reprit ses études et c’est alors qu’elle tomba folle amoureuse d’un des étudiants. Elle était tellement à côté de la plaque… mais cependant toujours aussi farouche, jusqu’à ce qu’elle rencontra Nolan. Un beau brun….
Vous savez un de ces mecs qui vous donne envie de les étrangler au moment même ou il vous adresse la parole. Ce qui se pense parfait, et qui souhaite voir leur corps érigé en statut. Bon d’accord, peut être pas à ce point-là. Nolan c'était juste le mec qui couchait avec toutes les filles, le play boy, celui qui n’avait rien à faire avec elle. Au début, elle ne le regarda même pas, puis finalement elle se laissa séduire… Et elle tomba amoureuse de lui… Elle n’aurait jamais dû. Au début tout était parfait jusqu’à ce qu’il se casse comme un mal propre après qu’elle lui ait annoncé sa grossesse. Elle refusa cependant de mettre en terme à celle-ci. Pour combler le tout, elle apprit qu’il n’était sorti avec elle que pour réaliser un pari, ce qui lui permet de l’oublier en se mettant à le haïr. Elle était top droite pour accepter ce genre de comportement. Alors oui, elle aurait pu avorter, mais elle voulait tout de même cet enfant, parce que elle, elle n’avait pas menti. Son accouchement se passa excessivement mal. Elle fut en effet victime d’un accident qui le déclencha alors qu’elle était plongée dans une sorte de semi-coma. Quand elle se réveilla, on lui apprit que son enfant était mort, elle ne chercha pas plus loin. Elle continua ses études, elle obtint son diplôme. La jeune femme se remit finalement assez bien, ce n’était surement pas le bon moment. Cependant, la mort de son enfant a brisé son petit côté rêveur, enfantin, elle a perdu tout simplement cette petite lueur qui lui faisait vibrer les yeux. Elle a oublié Nolan, du moins c’est ce qu’elle pense. La jeune femme a eu des aventures, dont une qui a duré 1 ans, mais rien de très concluant. Elle refuse systématiquement d’aborder le sujet enfant, elle n’en veut pas, ou plus. Son père a trouvé un cabinet à reprendre à Glastonbury, elle vient donc de débarquer dans cette nouvelle ville en esperant recommencer une nouvelle vie. Si elle savait ce qui l’attend dans cette ville, elle ferait surement demi tour, mais elle n’en sait rien…