Hein, quoi ? Toi ? Ici ?!?!?! | pv adam |

"Driiiiiiinnnnnggggg" la sonnerie de mon reveille me dechirait les tympans. A moitié endormie, je tapotais de ma main droite sur ma table de chevet, tout en remontant la couverture, les yeux encore à moitié fermés. "encore quelques minutes" Oui oui, je parlais à moi-même, mais au moins j'avais l'excuse de ne pas encore être totalement réveillée, et puis j'étais seule. Mon cousin, ou du moins, ce que j'avais pris pour mon cousin se mit à bouger. Instinctivement je passais mes bras autour de lui pour l'en empêcher, avant de comprendre que quelque chose n'allait pas dans cette histoire. Depuis quand un coussin bougeait ? J'ouvrais mes yeux pour appercevoir un jeune homme, ce qui eut pour effet de me faire m'asseoir dans mon lit en sursaut. Aie, ma tête... Alors réfléchissons... Le soir d'avant, j'avais été à la fête d'une amie, et vue mon mal de crâne, j'avais du boire un verre de trop. Il y avait eu cet homme avec qui j'avais rigolé, on s'était bien entendu. Très bien même, puisque c'était à côté de lui que je venais de me réveiller. Doucement, tout commença à se remettre en place, preuve que je n'avais pas du être trop bourrée vu que je me souvenais clairement de tout, y compris de la nuit que l'on avait passé. Je jetais un regard au jeune homme, Adam si je m'en rappelais bien. A vrai dire, il fallait avouer que j'avais bon goût, puisqu'il était vraiment agréable à regarder... Non, allez Lizzie, ressaisi toi, ce n'est pas le moment pour penser à ça. Un coup d'oeil à mon reveil suffisait pour me booster. Vu l'heure, j'avais du me rendormir, mais rien de bien étonnant étant donné que la fête avait terminée tard, et ce n'était pas comme si on était allé bien sagement au lit pour dormir par la suite... Je me levais rapidement pour ramasser les affaires qui trainaient un peu partout dans la chambre et de les jeter sur le lit. "Tu devrais y aller." Sans vraiment attendre la réponse du jeune homme, je partais en direction de la salle de bain, prendre une douche rapide histoire d'avoir l'air à peu près réveillée, avant de courir dans l'appartement pour me faire un café tout en me préparant pour le travail. A peine une demie-heure plus tard, j'arrivais au commissariat essouflée, les cheveux en pagaille. Non pas que je n'avais pas essayé de les coiffer, mais comme bien souvent, ils n'avaient tendance qu'à faire à leur tête... Et comble du malheur, j'y étais tout de suite remarqué par mon chef. "Ah, Lizzie te voilà. Laisse moi te présenter ton nouveau partenaire. Adam Keynes" Pour le moment, je ne voyais que le dos du nouveau arrivant, et je ne savais pas réellement pourquoi, mais je le sentais mal... Une sorte de prémonition sans doute, si de telles choses devaient exister. Autant dire que lorsqu'il se retourna et que je me trouvais fâce à l'individu avec qui je venais tout juste de passer une nuit fort agréable, je me contentais de le regarder bouche bée, bien trop surprise pour dire quelque chose. Rha, c'était quand même pas possible, c'était la première fois dans ma vie que j'avais une relation d'un soir, et comble de l'ironie, cela devait être mon futur collègue... J'avais envie de disparaitre, ou de me reveiller de ce cauchemar... En tout cas, il allait certainement avoir une superbe impression de moi, comme la collègue qui couche avec tout le monde...

Hein, quoi ? Toi ? Ici ?!?!?! | pv adam | Tumblr_m2kztwQVcO1rqcc7co2_500

« Hé Thomas tu me prêtes ta voiture » Son frère releva la tête de son journal avant d’envoyer les clés de son voiture à son petit frère. « Tu y fais attention ». Un large sourire se dessina sur le visage d’Adam tandis qu’il refermait sa main sur la clé. « Promis » Après tout, il ne lui avait jamais abimé de voiture, il lui en avait détruit une, une Audi pour être précis. Mais Adam n’y était pour rien dans cette histoire. Il s’était poursuivre pas un conspirancy, la voiture lui avait servi de protection. Que valait une voiture par rapport à un frère. Adam s’élança dans la grande demeure familiale jusqu’au garage ou un jolie lotus l’attendait. C’était quand même classe, alors autant en profiter. Il sauta dans le véhicule et s’élança à travers la ville jusqu’à une maison de plein pied. Elle appartenait à son ami d’enfance et à sa petite amie. Ils étaient en train de fêter la promotion de Ben, ils allaient déménager. Ben était l’ami d’enfance d’Adam, ils étaient restés en contact malgré la distance. Adam était revenu et maintenant c’était à Ben de partir. Les deux hommes se saluèrent chaleureusement, ça faisait longtemps en effet. Mais Adam remarqua rapidement qu’il n’était pas vraiment à l’aise, il ne connaissait personne à part Ben et celui-ci était plus occupé à discuter layette. En effet, sa femme était enceinte. Adam roula des yeux, comment se gâcher la vie… Ben avait trouvé la prison la plus horrible, il lui laissait. Son regard se posa alors sur une jeune femme brume, charmante, mais différente des femmes qu’il côtoyait. Elle n’était pas une allumeuse, cela se voyait, pour un homme s’était assez facile à comprendre. Le plus souvent il ne cherchait pas vraiment la compagnie de ce genre de fille, mais celle-ci l’attirait plus que de raisons, voilà pourquoi il s’approcha d’elle pour lancer la conversation. Il fut assez surpris, le courant passa tout de suite. Elle lui plaisait par sa simplicité, elle était naturelle, ce n’était pas une poupée de mode, elle n’était pas en train de réfléchir à sa façon de faire ou de se tenir. A vrai dire au départ, il n’avait fait que la raccompagner. Il tenait assez bien l’alcool, mais en voulant lui dire au revoir, il eut l’audace de l’embrasser. Ce n’était pas son genre, pas avec des filles comme ça, mais il avait eu une sorte de coup de foudre. Sa Candeur, sa gaieté, sa fraicheur lui avait plus. Bref, alors qu’il n’était pas du genre à coucher avec les filles de son genre, il se trouva dans son lit bien plus rapidement qui ne l’aurait pensé. Bref, le lendemain matin fut assez rapide, il ne comprit pas vraiment ce qu’il arrivait, vu qu’il se retrouva finalement rapidement mis à la porte. D’un côté ce n’était pas si mal, ça lui évitait le dilemme de la réinventer parce que justement elle lui avait plus et qu’il avait finalement peur qu’elle lui dise d’aller se faire voir.

Adam regarda sa montre. Ah oui en effet, il était en retard, mais bon ce n’était pas vraiment une de ses qualités d’être ponctuelles. Il passa rapidement chez elle pour se changer. Jean et chemise noire. Il était en train de revoir le dossier sur l’enquête quand on l’interpella. Il grimaça, il n’avait aucune envie d’être obligé de se taper un plouc du quoi. Il se retourna « je vous ai déjà dit… » mais quand il la vit, la fin de sa phrase lui semblait finalement assez déplacé. « Enchanté » dit il avec un sourire amusé au coin des lèvres. La situation lui plaisait, il l’avait retrouvé…enfin d’une certaine façon. Adam jeta un coup d’œil au chef du service, il allait déguerpir ou quoi. Le regard d’Adam eut assez d’effet pour que le chef décide de les laisser seul. « Il semblerait qu’on soit fait pour se trouver » dit il avec un sourire avant d’attraper sa veste. « Bon, tu m’amènes sur le lieu du crime, qu’on s’y mette.. »

Une amie qui fêtait plus ou moins son départ de Glastonbury... pas un événement bien heureux en soi, sauf qu'elle avait sourit toute la soirée par dessus les deux oreilles, parlant de son bonheur conjugal, et comble du bonheur, elle était enceinte... J'avais beau l'apprécier, mais là, ça en faisait tout de même trop. Sans doute parce qu'on n'avait pas vraiment la même vision des choses, pour moi jouer à la petite famille parfaite n'était pas mon ultime but dans la vie. A vrai dire, pour le moment, je ne savais même pas ce que je voulais réellement, alors j'avais assez rapidement trouvé une excuse pour m'éclipser... Et cela avait sans doute été la bonne - ou mauvaise, tout dépendait de l'interprétation - décision. J'avais passé un reste de la soirée bien agréable avec un certain Adam. Le courant était tout de suite passé, autant dire que c'était assez rare car je n'étais pas vraiment du genre sociable qui parle de tout avec tout le monde. Mais avec lui, cela avait été différent, je m'étais sentie à l'aise, sans doute trop. Sans parler que bien sûr il m'avait attiré, et pas qu'un peu. Alors quand il m'avait embrassé, j'avais été très loin de le repousser, au contraire, je lui avais rendu le baiser avec passion. Ce n'était pas vraiment mon genre que de coucher avec un homme que je venais tout juste de rencontrer, mais finalement, à cet instant je n'avais pas vraiment réfléchi, je m'étais juste laissé aller, et une nuit fort agréable que je n'allais sans doute pas oublier si rapidement avait suivi. Et si je l'avais viré de mon appartement d'une maniére peu agréable, ce n'était pas parce que je n'avais pas apprécié ou que je regrettais, mais tout simplement parce que je voulais éviter de me faire trop d'espoir. Pas la peine de me dire que ce n'était qu'une histoire d'une nuit, je n'avais pas eu du mal à le comprendre. De toute manière, s'il aurait été d'un autre avis, il aurait toujours pu demander de me revoir. Mais il ne l'avait pas fait, quoique je ne lui avais peut être pas laissé le temps sur ce coup là... En tout cas, la vie continuait comme avant, rien n'avait vraiment changé.
Quoique... Je devais être vraiment douée pour tomber dans des situations impossible, puisqu'il fallait que je couche avec celui qui était enfaite mon nouveau collègue. Génial, au moins, pas besoin de faire semblant, il était sûr d'avance que l'atmosphère entre nous allait être assez ambiguë, et la remarque du jeune homme ne semblait que souligner ça. J'attendais que l'on se soit un peu éloigné des autres policiers, pas la peine de mettre tout le monde au courant de ce qui s'était passé. "Écoute, c'était une erreur. Tu es un collègue, et en conséquence, cela ne risque pas de se reproduire, alors garde ce genre de remarque pour toi." Rha génial, une fois de plus j'avais parlé sans vraiment réfléchir, puisqu'en gros je venais de lui dire que s'il n'avait pas été mon collègue, cela aurait été une toute autre histoire. Je me sentais rougir, si bien que je détournais rapidement la tête. Comment passer pour une idiote en 5 secondes... J'allais vraiment devoir écrire un livre sur ça, car j'étais vraiment douée dans ce domaine. Comme pour changer de domaine, je lançais les clés de voiture à Adam. "Tiens, tu conduis ?" Je lui indiquais du menton la voiture de fonction qui était la notre pour ce genre de mission. "Tu prends racines ou tu vas ouvrir ?" Non, ca ne prenait pas non plus trois heures d'appuyer sur le bouton pour déverouiller les portes... Et d'une certaine manière, me comporter de la sorte me donnait au moin sl'impression de redevenir peu à peu maitre de la situation... Parce que pour le moment, ça avait plutôt mal commencé.

Adam aimait son métier, il aimait la vie, il aimait ses amis et il aimait faire la fête, ça se voyait sur son visage. Alors évidemment quand on lui proposait de se rendre à une fête, il n’allait pas refuser. Surtout quand cette fête était donnée par un de ses amis. Bien sûr, il fêtait sa promotion, mais aussi leur future nouvelle vie. Il n’avait pas vraiment envie de se mêler a eu. Il avait toujours détesté la femme de Ben. C’était d’ailleurs réciproque. Disons qu’Adam avait légèrement repoussait la jeune femme et qu’elle ne s’en était jamais remise. Bref, elle en avait fait le deuil vu qu’aujourd’hui elle portait l’enfant d’un autre. Ce qui me surprenait le plus c’était le regard de mon meilleur ami. Il était heureux, le truc c’est que je ne voyais pas pourquoi. J’étais trop jeune pour penser à devenir père et en fait je ne le voulais tout simplement pas. Ah non il préférait continuer à vivre comme un ado, sans contrainte. Quoiqu’il avait des contraintes, en particulier celle relative à son ordre. Si Adam n’avait pas envie de vivre avec une femme et des enfants, c’est parce qu’il n’avait pas envie de faire subir a un enfant tout ce qu’il avait vécu étant plus jeune. Il trouvait cela assez amorale de priver un enfant de sa mère. Il savait qu’il y avait toujours la possibilité qu’une femme accepte cette double vie, mais il ne croyait pas en ce genre d’amour. Il se contenait donc de continuer à avoir de brèves aventures, juste histoire de s’amuser, mais il ne risquait pas d’oublier de se protéger. C’était hors de question. Il n’avait d’ailleurs pas prévu de finir la soirée comme ça, c’était même loin de lui être venu en tête. En fait quand il avait aperçu la jeune femme, il avait tout juste envie de faire connaissance. Sa tête lui était inconnue et puis elle lui plaisait, mais de là à se la faire. Enfin, il avait un pas. Bref, il avait apprécié la soirée, il l’avait trop apprécié d’ailleurs. Il était donc bien mieux pour lui de tourner la page. C’était du moins ce qu’il avait en tête jusqu’à ce que son regard recroise celui de la jeune femme. Adam était amusé, en partie par sa réaction, mais aussi parce qu’il ne voyait pas qu’elle n’était pas si froide qu’elle ne semblait le faire paraitre. « De quoi tu parles » répondit il avec un sourire en coin avant de partir en marche arrière vers la sortie en se frottant la tête. « Désolé j’ai trop bu hier soir » renchérit-il avant de glousser pour sortir à l’extérieur. Alors comme ça, ça n’allait pas se reproduire. Une fois à côté de lui, il posa de nouveau son regard sur la jeune femme. « Je ne suis pas ton collègue mais ton supérieur » dit-il avec un petit rictus en agitant son badge du Mi6 sous son nez. Son regard se posa sur la voiture que lui montrer la jeune femme. « Tu rigoles ? » Il s’agissait d’une vieille renaud complètement alarmante, un peu plus et elle allait tomber en morceau. « Je mets pas un pied dans cet engin » Il obliqua et partit vers la gauche. « Allez vient collègue » Aaron sortit les clés de sa voiture. Bon, elle était moins classe que la lotus de son frère, mais elle ne déméritait pas non plus, vu qu’il s’agissait d’une Bugatti Vayron. En fait, elle était bien chère que la lotus de son frère, mais il aimait bien changé. « Allez monte » Il se hissa rapidement de la voiture et caressa tendrement le cuir. « On va se promener ma jolie » Oui oui il aimait parler à sa voiture et on se demandait surtout d’où il sortait d’où son argent, mais les Keynes étaient la fortune de la région et ça se voyait…

A vrai dire, si j'avais choisi un métier dans la police, c'était tout simplement à cause de mon père. Il avait été policier avant moi, et quand j'étais petite, je lui avais voué une sorte de culte. Et même plus tard, notre relation était restée extrêmement proche, et j'avais en quelque sorte voulu prendre sa suite, entrer dans la même voie que lui, et à vrai dire, jusqu'à maintenant, je ne l'avais jamais regretté. J'appréciais ce métier, toutes les différentes facettes qu'il pouvait avoir, bien que certaines étaient bien sur plus agréables que d'autres. Mais ça, c'était pareil dans chaque métier, il n'y avait aucun où il n'y avait uniquement de bons côtés. Le toute était de trouver une voie qui nous convenait, et c'était ce que j'avais fait. Cela faisait un peu plus de deux ans que j'étais à Glastonbury, et je m'étais plutôt bien entendu avec mon ancienne équipe, mais le nouveau chef avait décidé de dispatcher les équipes, et en conséquence, il avait été décidé que je devais travailler avec le nouveau arrivant. Bien sûr, lorsqu'on m'avait dit cela, je n'avais pas eu la moindre idée qu'il s'agissait d'Adam... et en toute logique, cela n'aurait pas du avoir de l'importance. Après tout, on était collègues... et que peut être les relations de ce genre ne dérangeaient pas certains, ils me dérangeaient moi. D'accord, j'étais peut être un peu trop pudique sur ce point, mais je ne me voyais pas travailler tous les jours avec un homme avec lequel je couchais le soir. Ce genre de relations altéraient le jugement, du moins, c'était comme ça que je voyais la chose. Mais de toute manière, dans notre cas, on ne pouvait pas réellement parler de relation. C'était une question d'une nuit fort agréable, chose qui n'allait pas se reproduire. D'accord, il était charmant, mais quand même. D'ailleurs, sa remaruqe était certainement la meilleure des manières pour s'assurer que je n'allais pas retomber dans ses bras. Parce qu'à l'entendre parler, on pouvait croire qu'il fallait être bien bourré pour me trouver assez attractive pour coucher avec moi. J'avais beau ne pas être très coquette, mais là, c'était quand même comme si je venais de me prendre une claque en pleine figure, et autant dire que je ne risquais pas de l'oublier de si vite.
Je roulais des yeux en le voyant sortir sa plaque du MI6. "Si tu veux m'impressionner, il te faudra trouver mieux. Mon respect s'achete pas, il se gagne" répondis-je d'une voix moqueuse. Supérieur ou pas, cela ne changeait rien en ma manière de lui parler, après tout, on se connaissait... du moins sur certains points. Je ne pus pas m'empêcher de murmurer "C'est bien un mec ça... Obligé de marquer son territoire dès le début" Je parlais plus à moi-même qu'à lui, mais il était tout de même possible qu'il l'ait entendu, mais à vrai dire, cela m'était assez égal, puisque je n'aurais aucun mal à le lui repeter en face. Oui, parfois j'étais un peu trop franche, mais je préférais cela au fait de garder tout pour moi et de contenter de sourir.
"Peut être qu'au MI6 vous avez de meilleures voitures, mais ici il faudras faire avec ça." Hier soir, je n'avais pas remarqué son petit côté arrogant, et à vrai dire, j'espérais qu'il ne soit pas toujours comme ça, parce que ça risquait d'assez mal tourner sinon. Je me mordis les lèvres pour ne pas rire en voyant sa voiture. Je n'y connaissais rien à vrai dire, mais pas besoin d'être un connaisseur poru savoir qu'elle devait être exrêmement chère. J'allais bien rire quand il allait devoir prendre des petits chemins de terre avec une telle voiture, surement il allait encore regretter de ne pas avoir pris la voiture de fonction. Mais je n'étais pas si mauvaise que ça, j'allais tout de même l'en avertir. "Tu es sûre de vouloir la prendre ? Les routes sont plutôt mauvaises..." Bien sur, j'aurais pu le laisser faire et rire dans mon coin, mais on était censé travailler en équipe donc bon... Enfin, c'était sa voiture, et s'il voulait l'abîmer, c'était son problème. Je roulais les yeux en l'entendant parler à sa voiture. Qu'était-ce donc pourquoi les hommes traitaient limites mieux leurs voitures que leurs femmes ? Franchement, c'était quelque chose que je n'allais jamais être capable de comprendre. "J'espère que ta chérie ne sera pas trop jalouse si j'ose m'asseoir à côté de toi" Lui dis-je sur un ton moqueur.

Adam en avait vu. Il avait un paquet de missions à son actif, il avait tué, il savait le faire, il le faisait même bien. Il n’était pas comme tout le monde, aucun chevalier ne l’était. Ils étaient différents, parce qu’ils étaient obligés de voir les choses d’une façon différente. Les femmes s’étaient un petit plus, un plaisir qu’il s’octroyait et jamais aucune ne lui avait dicté sa vie. D’ailleurs, personne ne lui dictait sa vie, si ce n’est l’ordre et même il lui arrive bien trop souvent de n’en faire qu’à sa tête. Adam enfila sa veste. Il faisait beau mais le vent était glacé et il n’avait pas envie de congeler sur place. Il aurait eu de quoi se méfier, bizarre de coucher avec une fille et que celle si devienne sa partenaire. Ça pourrait être un coup de ses ennemis de toujours, mais Lizzie n’avait pas le profil. Et depuis le temps qu’il travaillait et qu’il servait les Chevaliers, il avait presque un don pour renifler leur présence. Non, elle était une fille, enfin une femme, qui se trouvait idiote vu qu’elle n’aurait surement jamais pensé le revoir. Lui non plus d’ailleurs, et même s’il en avait eu envie il ne se serait pas écouter. Mais contrairement à elle, Adam était assez habitué à ce genre de situation vu qu’il avait couché plus d’une fois sans que ce soit plus que du Q. Il n’était pas déstabilisé. La seule chose qui le faisait tiquer, c’est qu’il savait qu’il n’avait pas couché avec elle juste par plaisir, ou par attirance, mais parce qu’elle avait ce petit truc qu’il aurait pu rechercher s’il avait été à la recherche de « la femme de sa vie ». Cependant Adam était loin de croire en l’amour. Non vraiment, ce n’était pas spécialement dans ses croyances, il était plutôt du genre a rigoler du jeu pitoyable des acteurs de comédies romantique, alors croire en l’amour. Non c’était un truc de femme et franchement vu ce qui était arrivé à son pote Nolan ou même à son frère, il préférait éviter d’y gouter.

Son sourire ne le quittait pas, elle avait tord si elle pensait pouvoir l’atteindre. Peut être aurait-elle pu, si leur histoire était plus avancée, mais ce n’était pas le cas et autant dire qu’Adam état excessivement bien entrainé, il était blindé. En fait ça l’amusait plus qu’autre chose, parce qu’il sentait bien qu’elle n’aimait pas ça. Il avait même l’impression de l’avoir vexer à cause de sa boutade. Il osa les épaules rétorquant d’un ton neutre. « Ah oui, j’ai vu ça, c’est vrai j’ai compris ça hier soir » Chez les hommes, une fille qui couchait le premier soir était loin de mériter du respect… Cependant, il allait mettre ça sur son charme irrésistible et aussi sur cette petite chose qui semblait s’être passé entre eux même si elle prétendait le contraire… une femme quoi…

Adam connaissait la ville comme sa poche. En fait il n’avait pas prévu d’aller jusqu’à l’abbaye en voiture. Il connaissait assez les conspiracys pour savoir qu’ils n’étaient pas assez idiot pour utiliser les routes ou chemins existant. Bien évidemment c’est imbécile de policier municipal n’avait pas dû y penser… « Je sais, j’ai grandi ici, je sais donc très bien ou je vais » répondit-il avec calme. Un sourire amusé se dessina sur son visage tandis qui lui dédicaçait un sourire charmeur. « En fait tu veux savoir si j’ai quelqu’un… et bien non, si ça avait été le cas, je n’aurais pas couché avec toi » ll se connaissait assez bien pour savoir qu’il était fidèle, même si ça ne se voyait pas. Il fit les gros yeux « Ah tu parlais de ma princesse, met ta ceinture, elle risque de t’éjecter ». Vu tout ce qu’elle lui avait couté, il pouvait au moins la bichonner, puis au moins ce n’était que matériel, la perdre n’était donc pas un drame en soi. « Alors Lizzie, ou Elizabeth , vu qu’on est collègue » Il appuya bien sur le terme collège avant de lancer la voiture sur la route départementale. « Qu’est qui t’a poussé à venir vivre ici »

Depuis la disparition de mon père, je n'avais qu'une envie : découvrir ce qui s'était réellement passé, et peut être même le retrouver. Je ne voulais pas perdre espoir qu'il soit toujours en vie, qui sait, peut être qu'il était juste en mission quelque part, et ne pouvait pas contacter les gens pour ne pas perdre sa couverture ? En tout cas, je préférais bien sûr cette version à l'autre, bien plus macabre, qu'il soit mort. Même après trois ans, je ne voulais pas accepter cette version, je ne perdais pas espoir de le retrouver un jour. Après tout, il y avait toujours l'espoir, il suffisait d'y croire. Peut être qu'un jour, j'allais finir par abandonner, mais pas encore, non, j'allais continuer mes recherches en douce aussi longtemps que possible. Pour le moment, je n'avais rien trouvé qui m'avançait réellement, mais ce n'était certainement plus qu'une histoire de temps. Personne ne disparaissait complètement sans laisser de trace, il y en avait toujours et il suffisait de la trouver. J'étais de nature optimiste, et finalement, c'était bien ça qui me permettait de tenir. Mais pour le moment, je devais me concentrer sur le cas du prêtre, puisque l'enquête nous avait été confiée. Je ne voyais pas vraiment ce que le MI6 avait à faire la dedans, après tout, normalement ils s'occupaient plus des cas importants à l'échelle nationale. Alors le meurtre d'un petit prêtre de campagne ? Cela me paraissait assez louche, et il devait y en avoir bien plus derrière tout ça qu'on le pensait jusqu'à présent, mais mon nouveau collègue ne semblait pas décidé à m'informer plus à ce sujet... Bien sûr, il aurait pu n'être au courant de rien, mais quelque chose me disait que s'il était envoyé ici, c'était parce qu'il devait savoir quelque chose. Qui sait, peut être qu'il allait m'en informer plus tard, mais je n'y croyais pas vraiment. Il semblait plutôt être le genre de personnes qui aimait garder des choses pour lui. J'allais donc devoir trouver moi-même ce qui se cachait derrière l'implication de MI6 dans cette histoire. Peut être que je me faisais des films, mais j'étais persuadée que non...

Notre relation en tant que collègues ne commençait certainement pas de la meilleure des manières possibles. Autant le soir d'avant, le courant était très bien passé, autant là, c'était bien le contraire. S'il y avait une chose que je ne supportais pas, c'était bien qu'on donne un autre sens à mes mots. Je lui adressais un sourire moqueur. "Parce que toi tu respectes chaque femme avec qui tu couches ? Autant ne pas s'avancer sur ce terrain, non ?" Il n'était pas bien difficile de deviner de part son attitude que ce n'était pas la première fois qu'il avait une relation d'un soir, alors le respect lors de relations comme ça, ce n'était certainement pas à lui d'en parler. Oui, il était charmant, et non, je ne regrettais pas la nuit dernière puisque celle-ci avait été bien trop agréable, mais là, il m'énervait tout simplement en se comportant comme un gros macho de base.

Je jetais un regard dédaigneux à la voiture. A vrai dire, je ne comprenais pas comment on pouvait mettre tant d'argent dans quelque chose qui finalement n'était rien d'autre qu'un tas de ferraille et 4 roue. Une voiture restait une voiture, elle servait à vous amener du point A au point B, le reste m'était bien égal. Enfin, la passion pour les voiture devait être inscrite sur le chromosome Y, tout comme regarder la poitrine et les femmes de chaque femme, vu que c'était commun à tous les hommes, sauf que certains le faisaient avec plus de discretion que d'autres. "Fais ce que tu veux" Après tout, ce n'était pas ma voiture, alors tant pis pour lui si elle se salissait, et vu le temps pluvieux qu'il faisait, elle allait être jolie quand on reviendrait d'une journée de terrain. "Ne m'appelles pas Elizabeth, c'est pas mon prénom. C'est Lizzie, tout simplement. Quand à ma raison de venir ici... Pourquoi je te la dirais ? Ce n'est pas comme si tu disais la tienne." Voilà, j'avais lancé la perche, s'il voulait me dire des choses, c'était le moment, sauf que j'en étais sûre qu'il n'allait pas le faire, du moins, pas me dire la vérité, chose qui n'allait que conforter ma théorie selon laquelle il savait plus qu'il ne voulait admettre. Donc autant répéter la question plus clairement. "Puisqu'on est censé être partenaires, tu pourrais me dire ce que le MI6 vient faire dans une affaire de meurtre comme celle-ci ? Pour le moment, rien n'indique que cela est de votre terrain"

Ah les femmes, les femmes, qu’est qu’elle pouvait lui taper sur le système. Franchement, il se serait bien entendu avec un homme. Il en avait d’ailleurs touché deux mots au chef de service, mais vu l’incapacité de ses hommes, il n’avait pu lui déléguer qu’une femme qui ne connaissait surement rien aux affaires de meurtres et qui allaient finalement être pour Adam un vrai poids. Elle allait posé des questions, dire ce qu’elle pensait et lui il allait tenter de se concentrer en oubliant sa présence. Parce que franchement, elle était bien loin de savoir où elle mettait les pieds. D’ailleurs, il n’était même pas en mesure de dire qu’il pouvait intégralement la protéger. Non ce n’était pas dans ses cordes, il devait déjà se protéger lui et autant dire que ça lui demandait beaucoup. Alors protéger une fils de ville qui n’avait jamais enquêté dans une pareille affaire…non merci. En fait si il l’avait finalement accepté ( parce qu’autant dire que si il ne l’avait pas voulu, elle ne l’aurait pas suivi), c’était tout simplement parce qui l’avait bien aimé. Mais plus elle lui parlait et plus elle le soulait. Aller bientôt elle allait partir sur un cour des droits de la femme, sur l’homme oppresseur et matcho qui leur ruinait la vie. Oh pauvres malheureuses en mal de tendresse. Adam était loin de comprendre les femmes et en fait il n’avait pas envie de les comprendre. De toute façon, ce n’était franchement pas son rôle. Il roula des yeux, elle avait du mal à comprendre ce qu’il disait, il devait traduire. « Alors je te traduis, tu veux que je te respecte ? laisse-moi te dire que quand un mec couche avec une femme le premier soir, il ne la respecte pas, donc à la question est ce que je te respecte, la réponse est non. Comme tu l’as si bien dit, tu devras gagner mon respect comme je devrais gagner le tien » voilà qui était dit, il avait dit ça d’un ton sec, un ton qui était finalement assez habituel chez lui, mais quand il avait un truc à dire il ne passait pas par 40 000 chemins. Il avait pourtant essayé parce qu’elle ne méritait surement pas qu’on lui parle comme ça, mais vu qu’elle l’énervait à traduire ses paroles sans vraiment comprendre ce qu’il voulait dire, il remettait les choses en ordre. Quant au fait qu’elle n’apprécie pas ma voiture, ça se voyait comme le nez au milieu du visage, je me retenais de ne pas lui balancer les clés de sa voiture de fonctions à la figure. Les ploucs de la campagne… J’étais riche, je n’allais pas mourir en laissant des millions sur un compte en banque pour qu’il se fasse dilapider. Alors je me faisais plaisir, et je dépensais, cette voiture était ma plus grosse dépense et je ne le regrettais pas. Elle était parfaite, un vrai petit bijou de technologie et j’avais la chance de pouvoir être au volant.

Pas vraiment besoin qu’elle me dise de faire ce que je voulais…je n’avais pas vraiment besoin de son autorisation. J’étais assez grand pour décider moi-même de ce que je pouvais ou voulait faire et je n’avais pas besoin d’une maman. Je n’en avais jamais eu et je n’en cherchais pas. C’était impressionnant le besoin des femmes de materner, de conseiller, je ne lui avais rien demandé, si j’étais en tort, j’assumais point barre. Pourquoi était il venu ici, ça se voyait non… et le pire c’est qu’il était vraiment venu ici pour l’enquête XD. « Heu pour l’enquête et vu que personne voulait se la farcir j’ai accepté pour être prêt de mon frère » répondit-il d’un ton moqueur. Oué , il y avait rien de vraiment mystérieux dans son arrivé. Il haussa les épaules. « A chaque, a chaque fois qu’on se pointe dans une commissariat paumé n’a toujours la même question. Pourquoi vous êtes la ? Pourquoi vous vous intéressez à l’affaire. Alors je t’explique en gros parce que sinon tu vas te mettre à croire à une sorte d’espèce de plan machiavélique. Le prête ce n’est pas le seul mort, non, depuis 6 mois, c’est le 7 ème. Les autres morts ont été camouflés…Enfin ont tenté d’être camouflé et il semblerait même qu’un petit génie de votre commissariat brouille pistes. Alors voilà pourquoi je suis là. Pour régler cette affaire, pour trouver pourquoi il y a tant de mort ici, et pourquoi maintenant et pour mettre dehors cet abruti qui couvre je ne sais qui… j’ai répondu à ta question » dit il en se tournant vers elle avant de freiner la voiture pour s’élancer à pied dans champs.

J'étais bien incapable de dire ce qui m'avait poussé à accepter une relation d'une nuit. Ce n'était pas la faute de l'acool, même s'il aurait certainement été plus facile de dire ça. J'avais bu, certes, mais je n'avais pas été bourrée, un peu pompette peut être, mais c'était tout. J'avais été parfaitement consciente de ce que je faisais. Je ne pouvais donc pas nier qu'il y avait quelque chose ne lui qui m'avait attiré ce soir-là, et qui d'une certaine façon le faisait toujours, même si je préférais manger un balais que de l'avouer. Mais en même temps, il y avait cet air de matcho et le fait qu'il semblait prendre tout le monde de haut qui me rébuttait. J'avais entendu parler de lui avant de le voir, et autant dire que le portrait n'avait pas vraiment été élogieux. Le gars du MI6 qui se pensait trop bien pour accepter un simple flic comme partenaire, voilà comment on pouvait rapidement résumer ce que tout le monde à la station pensait de lui avant même qu'il n'y mette pied. Après tout, il n'avait montré que trop clairement qu'il nous pensait incompétant... D'ailleurs, si le chef m'avait mis en équipe avec lui, cela n'avait pas été au hasard. Pendant le temps passé à Manchester, j'avais travaillé pour la police criminelle, et contrairement à beaucoup de mes collègues ici, c'était loin d'être le premier meutre que je voyais. Je n'avais peut être pas encore beaucoup d'années de service, mais j'avais tout de même tout sortes de cas, allant jusqu'à des meurtres en série. Sans doute qu'il devait ignorer cela, mais à vrai dire, cela m'était assez égal. Je ne voulais pas me vanter par ce que j'avais pu faire, de toute manière, cela n'avait aucune importance pour le cas actuel. On allait devoir apprendre à faire équipe, et autant dire que cela risquait d'être bien difficile, surtout que je sentais qu'il devait être du genre à aimer commander, et que moi ne n'aimais pas vraiment être traité comme un chien à qui on donne des ordres. J'avais besoin d'une certaine liberté, mais ça, il allait bien le remarquer.

Au moins, il était franc, ou du moins, il faisait semblant de l'être. Mais je n'appréciais pas vrament d'être traitée comme une pauvre sotte, juste parce que je posais une question mérité. Autant dire le fait qu'il soit aussi agressif dans sa réponse me laissait penser qu'il cachait quelque chose. Sauf que cette fois, je n'allais pas y insister, j'allais bien découvrir par moi-même de quoi il s'agissait. J'aurais pu répondre, mais à vrai dire, la révélation qu'au sein de notre équipe, quelqu'un travaillait contre nous me déplaisait. J'avais du mal à y croire, mais après tout, ce n'était pas impossible, étant donné que plusieurs enquêtes avaient dues être abandonnées par manques de preuves... Enfin, ce n'était pas non plus une preuve sans failles. "Et tu suspectes tout le monde, c'est ça ? C'est pour ça que tu ne voulais pas de partenaire ?" Autant mettre les choses au clair entre nous. Faire parti des suspects était loin de me plaire, mais finalement, ce n'était pas étonnant dans ce genre de situation où tout le monde était suspect.
Je suivais Adam à travers les champs, c'était un chemin que je ne connaissais pas, mais puisqu'il disait avoir grandi ici, autant lui faire confiance, il n'allait tout de même pas nous perdre. Et qui sait, si on accédait vraiment de cette manière au lieu du crime, peut être qu'on allait découvrir des informations que l'on aurait ratées jusque là. "Vu que tu as demandé tout à l'heure... Si je suis venue ici, c'est parce que c'est dans cette ville que mon père a disparu." Voilà, c'était dit. Après tout, il m'avait répondu sincèrement à ma question, il n'était donc que normal que je lui réponde à la sienne, même si cela était avec quelque retard. Mais J'évitait de le regarder en disant cela, au contraire, j'accélerais le pas pour prendre le devant. Cette situation me peinait bien plus que je ne voulais le montrer, et surtout le fait que je n'avais pas trouvé d'indices sur ce sujet était loin de me plaire, même si dans un certain sens, cela me donnait de l'espoir...

Adam n’était pas du genre à tourner autour du pot, il était direct et bien souvent ça ne plaisait. Il avait en effet remarqué que la plupart des personnes ne supportaient pas qu’on mette son doigt sur leur défaut, cependant eux ne se gênaient finalement pour vous faire remarquer les vôtres. Ce genre de comportement le rendait colérique et il le faisait savoir d’une façon assez sèche. Autre chose qu’il n’aimait pas c’était qu’on déforme ses propos. Ils parlaient la même langue, en l’occurrence ils étaient en mesure de comprendre ce qu’il était en train de dire et donc aucunement besoin de tenter d’expliquer ses paroles selon leur point de vue, cela ne marchait pas avec Adam. De plus, il faisait partie du MI6 et il ne fallait pas oublier que les agents formés devaient tout même avoir assez de carrures pour ne pas se faire écraser, encore moins quand celui-ci était un chevalier, un homme de l’ordre. Disons qu’il ne prenait pas les gens avec des pincettes, au contraire. Non, il parlait à tout le monde de la même façon, il mettait tout le monde dans le même panier et il n’allait pas parler pendant des heures pour expliquer sa pensée. Non, il préférait y aller vraiment. Il était conscient qu’il n’était surement pas en train de marquer des points, mais au moins, elle n’allait pas s’entendre à passer sa journée avec une espère de prince charmant féminin. Vous savez le mec sur son cheval blanc, l’homme dont le seul intérêt et de voir sa femme heureuse et de ne jamais la contrarier…alors heu non, ce n’était pas lui, il était contrariant et ça c’était bien une des facettes de sa personnalité qu’il était utile de comprendre. Comprenez aussi que son enfance n’avait pas été des plus douces. Adam n’était pas quelqu’un qui désirait avoir beaucoup de relations, il ne les cherchait pas. Il avait peu d’ami, en fait il n’avait aucun vrais amis, c’était plutôt de bonnes connaissances. Quant à ses relations avec les femmes, elle ne dépassait jamais la soirée au lit, alors il n’était pas très expérimenté pour savoir parler aux femmes, mais le pire c’est qu’il n’avait pas vraiment envie d’acquérir de l’expérience. Certes, il sentait bien qu’il se passait des choses à Lizzie, mais il n’allait pas lui rendre des comptes et vu qu’elle le trouvait déjà énervant ( ce qui finalement était assez réciproque) il n’allait surement pas chercher à aller plus loin, disons-le clairement.
Il soupira avant de la regarder tout en plissant les yeux. Une fois de plus elle n’avait rien comprit. « Toi ? Bien sûr que non, depuis le temps que je travaille, je peux te dire que s’il y a une personne ue je ne suspecte pas, c’est bien toi. Si tu avais été l’auteur, tu n’aurais d’ailleurs pas posé cette question et je suis très doué pour détecter le mensonge » Il avait passé des années à étudier les expressions corporelles et autant dire qu’elle donnait toujours de très bonnes indications. « En fait, ce n’est pas contre toi… C’est que j’aime travailler seul tout simplement, avoir quelqu’un qui travaille avec moi. C’est un prendre un risque qui se fasse descendre et de deux j’ai une façon bien particulière de travailler » Depuis le début ça n’avait jamais été contre elle. « Et je tiens à te préciser que si ça n’avait pas été toi, je n’aurais surement pas de partenaires, mais vu que d’une certaine façon, j’ai envie d’apprendre à te connaitre, j’ai saisis l’occasion » répondit-il avec un sourire en coin, ravie que l’atmosphère est doucement commencé à se détendre.
« Ton père ? Etrange, les gens ne disparaissent pas sans raison » Surtout quand la disparition avait lieu ici. Adam s’élança dans les champs, il connaissait bien les chemins, encore plus ceux qui n’en était pas vraiment… Il finit par s’arrêter à un endroit marteler par des sabots de chevaux. « Tient … Je paris que si on suit les traces on arrive à l’église.»

A vrai dire, j'étais incapable pourquoi j'avais craqué pour Adam hier soir. Bien sûr, il était charmant, beau gosse, pas la peine de discuter sur ça, je devais bien l'avouer. Mais il y avait plus derrière tout cela. Après tout, de beaux hommes, j'en avais déjà rencontré d'autres, mais je n'avais pas fini au lit avec tous. Au contraire, on avait plutôt l'habitude de dire que j'étais assez difficile à avoir. Mais rien de bien anormal, j'avais mes attentes, mes ideaux, et autant dire qu'ils étaient haut. Il y avait quelque chose chez Adam qui faisait que j'avais eu du mal à lui resister, et pour le moment, je ne pouvais pas mettre le doigt dessus. Ce n'était pas son côté arrogant en tout cas, car il m'enérvait plus qu'autre chose. Monsieur savait tout... M'enfin, que voulez vous, j'allais bien devoir m'y faire vu qu'on était censé former une équipe. Et vu nous deux caractère, cela n'allait sans doute pas être simple de travailler ensemble. Cependant, il semblait tout de même avoir quelque chose de particulier entre nous, on passait d'une dispute à une atmosphère bien plus détenue, bien que toujours tendue. Par contre, pour en arriver là, je devais en prendre sur moi. Mais bien sûr, Monsieur pouvait savoir uniquement en regardant une personne si celle-ci était coupable ou non, il était une sorte de détecteur de mensonges sur pieds... Franchement, dès fois, il devrait s'écouter parler, parce que c'était quand même gros. Je le regardais avec un sourire naquois. A vrai dire, j'avais tenté de ne rien dire, mais ce n'était tout simplement pas de mon caractère de ma taire. D'ailleurs, il était assez difficile de croire que pendant plusieurs mois de mon enfance, je n'avais pas dit un seul mot alors que j'avais déjà su parler... "Ou extrêmement douée, en t'attirant dans mon lit pour t'embouiller l'esprit." Je laissais échapper un rire amusée. Bien sûr que je n'étais pas sérieuse en disant cela. Je n'avais rien d'une séducteuse, même si j'aurais sans doute pu l'être si j'aurais voulu. Mais c'était bien quelque chose qui ne m'interessait pas vraiment. Non, je ne risquais pas de prétendre d'être quelqu'un d'autre pour plaire. J'étais comme j'étais, et c'était à prendre ou à laisser. Par contre, pourquoi il n'acceptait que moi en tant que partenaire ? Ses hormones étaient encore trop en ébullition à cause de la nuit dernière, où espérait-il seulement que cela se reproduise à l'occasion ? Apprendre à me connaitre... Oué... "Venant d'un homme, ça fait bien bizarre d'entendre ça." Ou disons qu'en règle générale, ils n'avaient pas tout à fait la même notion du mot connaitre, pour eux, c'était plutôt un équivalent de coucher avec.

Je roulais des yeux en entendant la réponse d'Adam. Heureusement que je lui tournais le dos, donc il ne pouvait pas voir. Waouh, il avait tout de même eu besoin d'intégrer le MI6 pour pouvoir faire une remaruqe que chaque enfant de maternelle aurait pu vous faire. Ne pas disparaitre sans raison... J'étais censée y répondre quoi ? Si si, ils le font ? Je préférais continuer le chemin en silence, parce que si je répondait, ça allait une fois de plus mal tourner entre nous, donc autant l'éviter.
A vrai dire, il trouva très rapidement des traces, trop rapidement.D'autant plus qu'il avait raison, on avait pas besoin de les suivre longtemps pour voir apparaitre devant nous l'Eglise. C'était étrange qu'une telle chose nous ait échappé la dernière fois lorsque nous avions inspecté les lieux... Est-ce que cela avait été de la simple négligeance de la personne qui avait inspecté ce secteur, ou est-ce qu'elle avait fait express de ne rien dire pour couvrir quelqu'un? Vu ce qu'avait dit Adam sur l'espion, je ne savais plus... Je me tournais vers Adam, ne sachant pas vraiment quoi penser. D'ailleurs, comment avait-il su pour cette facon d'acceder à l'Eglise ? Cela ne pouvait pas être un chemin connu par les personnes originaires d'ici, sinon un autre policier aurait déjà fait la remarque auparavant... Et ce n'était pas comme s'il s'agissait d'un véritable sentier. "Comment as-tu su qu'on trouverais quelque chose ici ? On avait cherché dans tous les environs, mais personne n'avait vu ces traces." D'un coup de menton, je montrais dans la direction dans laquelles ces traces repartaient de l'Eglise. "On les suit ?" Peut être qu'elles n'avaient rien à avoir avec ce meurtre, mais elles étaient notre seul indice pour le moment...

Adam n’était pas si désagréable qu’il ne le laissait paraitre, il était même quelqu’un qui était finalement assez facile à vivre, mais pour cela il fallait accepter pas mal de choses. Cependant, Adam était quelqu’un capable de faire des concessions. C’était un chevalier après tout et le mot concession est loin de leur être inconnu. Il avait d’ailleurs fait déjà un paquet de concession et il n’était pas finalement prêt à en faire beaucoup d’autre. Il était donc d’une nature assez autoritaire, nul doute la dessus, cela se voyait comme le nez au milieu de la figure. D’une certaine façon, cela lui venait aussi des chevaliers. Il avait besoin d’avoir une sacrée force de caractère et cela le rendait autoritaire. Il avait appris qu’il est bien souvent utile d’inspirer une légère crainte, cela permet d’avoir un plus grand recul. Il n’était pas de retour depuis longtemps, mais il avait bien retrouvé les habitudes des campagnes, il détestait toujours autant la curiosité et la façon d’agir de la police locale. Au lieu de chercher à comprendre, ils devraient mieux enquêter à la base. Bien sûr il ne pouvait pas trop leur en vouloir car après tout, ils n’avaient pas reçu l’enseignement nécessaire et il manquait surtout d’expérience, mais de là à avoir à l’intérieur même du commissariat, une taupe, il y avait un gouffre. Il détestait les traitres, encore plus les taupes, autant dire qu’il risquait d’être un peu violent face à la taupe. Cependant pour le moment, il n’avait pas vraiment encore réussi à trouver le membre qui posait tant de problème. Mais ce qu’il savait, c’est que lui devait lui en poser pas mal. Son arrivé venait surement de contrecarrer ses plans. Ou peut-être que celui i risquait d’être un peu idiot pour s’en rendre compte. Adam n’allait pas se laisser faire. Il savait que sa vie était en danger des qu’il rentrait dans ce genre de jeu, mais c’était un risque qu’il connaissait et qu’il avait accepté en rentrant au service de l’ordre. Et puis depuis le temps qu’on voulait le tuer, il était encore en vie. Il n’était pas si facile de tuer un chevalier. En effet, ils possédaient tous un entrainement très pointu, si bien qu’un chevalier bien entrainé pouvait allégrement terrassé 5 consirancys sans grandes difficultés. Adam avait du sang sur les mains, beaucoup de sang, mais il savait que c’était un passage obligé. « Retiens le, ça m’étonnerais que je le redise » Oui, il n’aimait pas se répéter, encore moins quand il s’agissait d’une partie de ses sentiments. Il était le plus souvent assez silencieux, il n’avait de toute façon pas tellement d’aventure que lesquelles il avait désiré mettre des sentiments, cela était donc un peu nouveau pour lui, même si rien ne disait que leur relation allait évoluer. Pour le moment, elle n’avait d’ailleurs pas commencé.

Adam ne s’était pas trompé, il y avait bien des traces. C’était tout de même incroyable de n’y avoir pensé. Il n’y avait pas que les routes, surtout dans une ville comme Glaston. Adam releva la tête, il y avait sans doute plus que des marques de sabots. « J’enquête sur un groupe sectaire… ils ont l’habitude d’utiliser les chevaux » Rien de plus, rien de moins, ce n’était pas un géni, il était juste plus au courant des agissements des Orionis.

» Qu'est-ce donc ? Un beau ténébreux perdu dans un bar ? (pv adam)
» Les hommes sont des hommes si ils sont tous égaux. ♞ Adam Wilfried Brennam

Hein, quoi ? Toi ? Ici ?!?!?! | pv adam |

Hein, quoi ? Toi ? Ici ?!?!?! | pv adam |

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