C'est encore moi - Nolan -

J'ai besoin d'une Vodka.

✎Le choc avait été rude quand Aaron était apparu dans le cabinet. En fait ce n’était pas présence d’un enfant qui était dérangeante. Sur le coup, j’avais pensé qu’il avait besoin d’aide pour que je soigne son lapin. Peut-être que ses parents avaient refusé de payer les soins et qu’il avait tenté sa chance… tout ça dans l’unique but de garder son lapin, de le sauver. Si Alie avait eu son âge, elle l’aurait surement fait. Après tous les vétérinaires étaient censés sauver les animaux, alors ils pouvaient venir en aide à un lapin en détresse. Voilà ce qui lui avait passé à l’esprit. Elle ne pouvait rien imaginer d’autre. Par contre, elle avait trouvait qu’il avait quelque chose de son frère, quand celui-ci avait son âge, mais cela ne l’avait pas vraiment choqué. Ce fut plus tard qu’elle trouva un certain intérêt à cette ressemblance. Car après tout Alie était loin de se douter que son fils n’était en fait pas mort et que celui-ci allait venir, qu’il allait de lui-même venir lui expliquer les choses avec ses mots. Au départ, elle avait cru à un gamin défavoriser. Un enfant qui n’avait pas de chance qui manquait d’amour maternelle, mais le doute ne fut plus vraiment permis quand il lui montra les papiers. Par la suite, elle fut presque fière, son fils était débrouillard, pour un enfant de 10 ans, il était très futé, mais il n’avait surement pas hérité ça d’elle. Enfin, elle n’avait pas vraiment accepté l’idée tout de suite, mais il avait de quoi être convaincant. Tout d’abord ce papier qui donnait la garde de l’enfant au père… Papier qu’elle avait signé. Sauf que ce n’était pas sa signature… quelqu’un l’avait imité. Elle pensa immédiatement à son père, mais il était trop bon pour faire ça, l’idée ne lui serait même pas venue à l’esprit. Elle ne voyait donc que Nolan, mais pourquoi ? ‘était incompréhensible, elle était incapable de démeler le vrai du faux. Après avoir parler longuement avec son fils, elle lui demanda sa salive…pour être sur. Elle s’était sentie mal, lui demander ça, alors qu’il venait avec tout son courage pour faire face à cette mère qu’il ne connaissait pas, et qu’il avait vu simplement e photo. Mais Alie avait besoin de preuves, de preuves plus tangibles que celle qui lui avait offerte. Elle était vétérinaire, elle faisait confiance à la science. Puis il était partit et à son départ, elle s’était sentie vide. Elle ne l’avait pas remarqué mais il avait comblé le vide. Elle passa ensuite les jours suivants à regarder par la porte de la clinique pour le voir apparaitre, ce qu’il fit tous les jours comme il l’avait promis. Et malgré tout ce qu’elle avait pensé, elle se découvrit un instinct maternel jusqu’à là insoupçonné. Elle avait maintenant peur du résultat. L’enveloppe se trouvait devant elle, et elle avait peur des résultats. Après maintes tentatives, elle finit tout de même par la saisir. Les résultats la laissèrent sans voix. C’était positif, Aaron était bien son fils. Elle trouva la force de s’asseoir avant de sentir une vague de rage l’envahir. Sans plus attendre, elle prit sa voiture direction le cabinet médical. Elle passa en trompe devant la secrétaire qui se mit à lui courir après, passa devant un patient, rentra dans le cabinet et ferma la porte derrière elle avant de poser son regard sur Nolan, qui devait bien se demander ce qu’il se passait. Elle jeta les papiers sur la table… le test adn ( enfin la photocopie) le papier de l’hopital… et même la photo. « Tu m’expliques » s’étrangla t’elle à moitié avant de se calmer. « Il est venu me voir… Aaron… Tu le connais nan ?»

Skinny.lOve

Date d'inscription : 14/04/2012 Messages : 15

La rencontre avec Alie avait surpris Nolan. Il n'y avait pas seulement le fait qu'il ne s'était pas attendu à la revoir, pas ici, Il avait toujours pensé que ce serait bien plus facile pour tous les deux s'ils ne se revoyaient pas, d'autant plus qu'il était mieux de garder l'existence d'Aaron secrète au moins devant la jeune femme. Mais il avait aussi le fait que les sentiments qu'il avait envers la jeune femme étaient encore bien plus forts qu'il ne l'aurait pensé. Il l'aimait toujours, sur ce point rien n'avait changé, excepté que ces sentiments s'étaient intensifiés à cause de l'absence. Mais ça, il l'avait gardé pour lui. Dans un certain sens, il s'en voulaitde s'être montré aussi froid, ou plutôt aussi intouché par la situation, mais il se serait sans doute encore plus voulu si jamais il ne l'aurait tiré encore plus dans cette histoire. Bien sûr, il n'avait pas dit à Aaron que sa mère était en ville, car il connaissait assez bien son fils pour savoir qu'il ferait tout pour la retrouver, si bien que pour le moment, il avait gardé le secret, un de plus... Mais il savait également qu'il allait devoir trouver quelque chose et vite, parce que ce n'était qu'une question de temps avant que le petit l'apprenne. Il avait vraiment fait une erreur en donnant cette photo à Aaron, mais il avait fini par céder devant son fils, pouvant tout à fait comprendre le désir de celui-ci de savoir à quoi ressemblait sa mère. D'un certain côté, c'était horrible de garder mère et fils séparés, mais tant que cela pouvait aider à tenir Alie en dehors du danger, il n'allait reculer devant rien, ou presque. Car aussi bizarre que cela pouvait paraitre, c'était aussi en partie à cause de cela qu''il était parti. Il aurait pu choisir de lui confier le secret, de tenter de la garder à ses côtés, mais il avait craint sa réaction. Il connaissait assez bien Alie pour savoir qu'elle n'aurait jamais pu accepter une telle chose, du moins à l'époque. Et maintenant, cette option n'existait plus.
Nolan était entrain de regarder par la fenêtre, laissant ses pensées s'évader pendant qu'il attendait le prochain patient qui en toute logique ne devait pas arriver avant une vingtaine de minutes. Il releva la tête entendant la porte claquer, pour se retrouver face à Alie transformée en véritable furie. Enfin, pour le moment, elle devait sans doute encore se retenir. Il jeta un coup d'oeil au papiers, et surtout, à la photo qui était posée toute en haut de la pile. Pas besoin d'entendre Alie l'expliquer pour comprendre qu'elle avait du rencontrer Aaron, qu'il n'avait pas été assez rapide pour empêcher cela. Il inspira calmement. A vrai dire, il n'y avait rien qu'il puisse dire qui allait reconforter la jeune femme, ou lui faire accepter la situation. Pendant un instant, il joua avec l'idée de lui confier au moins certaines choses sur l'Ordre, mais il la rejeta rapidement. Non, il allait devoir trouver autre chose pour sortir de là. "Il y a aucune explication que je puisse te donner, si ce n'est le fait que ce n'est pas moi qui ait arrangé ça ou signé à ta place, même si tu me croiras certainement pas." Il n'avait aucune envie de lui mentir, et il disait la verité,... Enfin une partie.

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Incompréhensible, c’était tout simplement incompréhensible. Elle avait beau y réfléchir, tourner les choses plusieurs fois dans son esprit, elle ne comprenait pas comment Nolan avait pu en arriver là . Comment on pouvait agir ainsi sans aucune raison, sans penser à tout ce qu’on pouvait détruire, Alie en l’occurrence. Comment avait-il pu être si sans cœur ? Qu’avait elle fait pour mériter ça. Pourquoi s’était-elle autant trompée à son sujet, pourquoi avait-elle été si idiote, si aveuglé. Et pire encore, et c’était bien le pire de tout, pourquoi l’aimait-elle encore. Malgré tous les faits accumulés contre Nolan, elle ne pouvait pas le détestait entièrement, une partie d’elle et ce n’était pas la plus infime continuer d’aimer le médecin. Mais ce n’était rien face à son sentiment de trahison, il la dégoutait, ce sentiment était finalement encore plus fort à cause de ses sentiments. Et puis, il n’y avait pas qu’elle dans l’histoire. Il y avait son fils, enfin leur fils… mais elle avait du mal avec cette idée que cet enfant soit né de leur union, il semblait si rêveur, si calme et posé, si clément qu’il n’avait rien a voir avec son père, ni avec elle. Il avait réussi à mentir à son fils. Quand Aaron avait demandé à Nolan ou était sa maman, il lui avait répondu qu’elle était morte. Alie avait bien remarqué qu’Aaron en avait souffert, il en souffrait encore. Parce que dans le fond, lui aussi avait été trahi et c’était sans doute pire. Qu’il la trahisse elle, limite, elle pouvait le comprendre… ou plutôt l’accepter, mais mentir comme ça à son propre enfant, elle trouvait cela honteux, indigne d’un père ou d’une mère. Pour elle c’était tout simplement impensable qu’on en arrive là, qu’on fasse comme si limite elle n’avait jamais existé, il aurait tout aussi bien inventé une histoire de mère porteuse. D’ailleurs il aurait du ça aurait surement être mieux pour lui, Aaron n’aurait pas cherché plus loin, il n’aurait pas débarqué au Cabinet et elle n’aurait pas appris qu’en fait son enfant avait survécut, qui lui avait été arraché et qui l’avait grandi loin d’elle. Elle avait envie d’hurler ( remarque c’était ce qu’elle était en train de faire). Non elle avait envie de lui foutre une baffe, de le faire souffrir, de voir du regret, même des excuses, quelque chose qui aurait prouvé qu’elle ne s’était pas tellement trompé, qu’il n’était pas si monstrueux et qu’il possédait un cœur. Il devait en posséder un, Aaron avait du tout de même vivre dans un milieu stable vu qu’il était finalement assez normal pour un enfant de son âge, si ce n’est son délire sur les chevaliers. D’ailleurs elle allait en toucher deux mots à Nolan, parce que que son fils croit dure comme fers à ses foutaises, c’était surement une preuve de son mal être. Le pire c’était qu’il restait calme, il ne bronchait pas. Il était assis sur sa chaise, et il lui parlait comme il aurait pu le faire à une de ses patientes, sauf qu’elle ne l’était pas. Elle était en train de voir rouge. Pour ne pas lui lancer le premier truc en sa possession à la figure, elle se mit à faire les 100 pas comme une lionne enragée. « Tu est…COMMENT j’ai pu tomber amoureuse d’un type comme toi…Tu es immonde, parce qu’en plus non ce n’est pas de ta faute, non tu n’étais pas du tout au courant. Aaron il est arrivé comme ça, porté par les cigognes, que tu couches avec moi pour un pari je peux l’accepter vu que j’étais l’idiote de service et que par malheur je suis vraiment tombée amoureuse de toi, mais de là à m’utiliser comme mère porteuse et à me jeter une fois le boulot accomplit, désolée mais j’ai du mal. Tu n’étais pas là, tu ne sais pas comment je l’ai attendu, comment je l’ai aimé pendant ses 9 mois et du jours au lendemain on me l’a enlevé, on me l’a prit, on m’a dit qu’il était mort. Je suis morte ce jour-là, je n’ai plus aucune vie sociable, je n’ai plus jamais rien savouré…. Alors que toi…tu t’éclatais, continuant tes petits délires sexuelles avec mon fils dans la chambre d’à côté, vivant ta vie comme si de rien était, et après tu oses me dire qu’il n’y aucune explication. Au moins Aaron en a donné une lui..bien que tirer par les cheveux. Parce que vraiment, il doit se sentir mal pour croire à cette stupide histoire de chevaliers. Au lieu de coucher avec ta secretaire, tu devrais un peu plus t’en occuper, ça lui éviterait de croire que tu as été forcé de l’enlever parce que chez les chevaliers s’est ce qu’on fait » lui crachais je à la figure avant de m’asseoir sur sa chaise de rage, tout en détruisait un journal.

Skinny.lOve

Date d'inscription : 14/04/2012 Messages : 15

La réaction d'Alie n'était que normal au vu de la situation. A vrai dire, il aurait souhaité qu'ils n'en seraient jamais arrivés là, qu'ils auraient trouvé un moyen pour rester nesemble à l'époque. Des regrets, Nolan en avait, ils étaient ses compagnons quotidiens. Il lui était souvent arrivé de se demander s'il avait pris la bonne décision à l'époque, il s'en voulait d'avoir fait souffrir Alie, car c'était bien la seule personne qu'il ne voulait pas voir blessée. Et pourtant, il ne montrait pas ses regrets, tout simplement parce qu'il avait prit l'habitude de garder ses sentiments pour lui, de ne pas les montrer. Mais cela, il l'avait déjà fait à l'époque où ils s'étaient rencontrés. Il n'y avait qu'en compagnie d'Alie qu'il avait été plus expressif... Vu l'état de la jeune femme, il pouvait dire ce qu'il voulait, cela n'aurait certainement rien changé. Elle n'était pas vraiment là pour écouter ce qu'il avait à dire, elle était bien trop énervée pour cela. Non, elle voulait plutôt lui faire payer pour tout ce qu'il avait fait, et il le méritait, il n'essayait même pas de contredire ça. Par contre, elle se méprenait sur bien des sujets. Peut être que c'était à cause d'un pari stupide qu'il s'était interessé à elle, mais par la suite, il était réellement tombé amoureux d'elle. "Je n'ai pas couché avec toi à cause du pari. Oui, si je me suis interessé à toi dans un premier temps, c'était à cause de ce stupide pari, mais je t'ai vraiment aimé. Tu te souviens la fois où j'ai du me promener nu sur le terrain de foot ? Et bien, c'était parce que j'avais dit avoir perdu mon pari, que je n'avais pas réussi à coucher avec toi. Crois moi ou non, je t'ai vraiment aimé." A l'époque, il avait prétendu ne pas avoir réussi à séduire Alie, alors que c'était faux. Ils avaient déjà passé plus d'une nuit ensemble, mais pour Nolan, c'était une façon de clore le sujet. Quitte à faire le tour du terrain de foot nu, avec seulement un ballon pour se couvrir. Mais de toute manière, peu importe ce qu'il pouvait dire, ce n'allait pas changer la vision de la jeune femme, et c'était tout à fait compréhensible, et il était bien conscient que ses avex n'allaient que la faire hurler encore plus, il l'entendait déjà dire qu'il avait une définition bien bizarre de l'amour, mais elle ne pouvait pas comprendre.
L'entendre parler des chevalier eut l'effet d'un choc électrique sur Nolan qui se redressa sur sa chaise. Elle ne s'en rendait pas compte, mais ce qu'elle venait de dire mettait Aaron en danger, lui aussi mais c'était moins important que son fils. En tout cas, il n'allait pas pouvoir rester sans rien faire. Il allait devoir trouver un moyen pour faire comprendre à Alie qu'elle s'aventurait sur un terrain bien dangereux, et que pour sa securité et pour celle de son fils, elle ne devait surtout pas redire ça. D'un coup d'oeil rapide, Nolan s'assura que la porte de la salle de consultation était fermée, avant de s'adresser à la jeune femme. "Ecoute, tu as toutes les raisons pour me hair, mais écoute moi sans m'interrompre. Pas pour moi, fais le pour Aaron... et pour toi." Il prit une bonne inspiration, ne sachant pas vraiment par où commencer, ni ce qu'il devait lui dire et ce qu'il ferait mieux de garder secret. "N'évoque jamais cette histoire de chevalier à quique ce soit. Pour toi, ce n'est peut être que des histoires, mais pour beaucoup, ça ne l'est pas. Et ce que tu viens de dire, si la mauvaise personne l'entend, tu risques de ne pas survivre la journée, ni Aaron, ni moi d'ailleurs. Je ne dis pas ça pour te faire peur, mais parce que c'est la verité. Aaron n'a rien inventé, il t'a dit la verité, même s'il n'aurait jamais du." Il passa sa langue sur ses lèvres, cherchant où continuer. "Je ne sais pas comment t'expliquer, étant donné que je ne devrais pas le faire, mais je veux que tu comprennes dans quoi tu as été mêlée. Tu connais certainement l'histoire des chevaliers de la Table Ronde. A l'époque, ils avaient une mission qui était conserver le Graal, un objet qui confererait un pouvoir absolu à quiconque qui l'utilise. Ils voulaient éviter que ce pouvoir ne tombe entre de mauvaises mains pour éviter qu'il ne fasse trop de dégâts. Cette confrérie a continué d'exister à travers les siècles, même bien longtemps après que l'histoire des Chevaliers soit devenue une légende. Et même aujourd'hui, il y a des protecteurs du Graal, et d'autres qui essayent de s'en emparer pour leur bien personnel. Je sais bien que c'est beaucoup demandé à toi de croire à cela, mais au moins, ne répètes à personne ce qu'Aaron a dit. Déjà bien trop de personnes sont au courant de l'existence de cette confrérie, et s'il connaissait un membre, ils n'hésiteraient pas à le tuer." D'un côté, il avait certainement déjà trop dit, mais de l'autre, pas assez pour que la jeune femme puisse tout comprendre... Il resta silencieux pour laisser le temps à la jeune femme d'assimiler ce qu'il venait de dire.

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✎Alie avait besoin de se passer les nerfs sur quelque chose c’était un moyen comme un autre ne pas devenir folle. Parce que depuis quelques jours, elle devait tout de même faire face à une nouvelle des plus surprenantes. Une nouvelle qui avait chamboulé sa vie et qui remettait en question bien des choses. Elle aurait surement pu faire autrement, agir d’une autre façon , appeler les flics porter plainte pour enlèvement. Mais elle ne voulait pas enlever Aaron à Nolan. Elle avait pu remarquer que son fils aimait son père et elle trouvait cela injuste de devoir les séparer. Elle pouvait se contenter d’une place restreinte dans la vie d’Aaron, mais elle refusait qu’on lui enlève une fois de plus et dans le fond elle avait peur que cela se reproduise. Si on avait été capable de lui enlever juste après sa naissance, il était surement capable de faire pire, de partir à l’autre bout du pays, changer de pays…. Partir en chine… Alie était à bout de nerfs et d’une certaine façon elle avait besoin de Nolan pour avoir quelqu’un sur qui lâcher toute cette colère et autant dire que Nolan était finalement très très bien placé pour ça, vu qu’il était le fautif dans l’histoire. Après tout, c’était tout de même lui qui n’avait jamais joué franche jeu, ce qui n’était pas le cas d’Alie. Elle était trop idiote pour mentir, non, elle s’était laissé aller à ses sentiments et ça n’avait franchement rien donné de bon, si ce n’est un enfant perdu et une mère en larme. Dire que quand il l’avait vu quelque temps plutôt elle n’avait rien sentit… il jouait très bien, c’était un bon acteur, il aurait dû se lancer dans le cinéma. D’ailleurs leur histoire aurait pu faire un bon film, il y avait tout pour plaire, sauf que pour le moment elle en ignorait encore la faim.
Le journal n’allait pas tarder à finir en pièces détachées, vu l’acharnement qu’elle mettait à le détruire, c’était bien de s’occuper comme ça que de détruire les cabinets. Des gens attendant pour recevoir des soins, elle n’allait pas tout détruire pour se passer les nerfs… Non ça n’aurait pas été juste et puis de toute façon ça n’aurait finalement rien changé à la situation. Elle avait réussi à reprendre sur elle, vu qu’elle était désormais assise et c’était tout de même un grand pas pour elle. Alie était en train de faire des efforts.
Ce que disait Nolan lui donnait presque envie de pleurer mais elle ravala ses larmes avant de se reprendre pour ne pas rire à la scène qu’il évoquait, cependant on put apercevoir un rictus aux coins de ses lèvres tandis qu’elle posait son regard dans celui de Nolan. « Laisse-moi te dire que tu as eu façon bien à toi d’aimer. Puis comme tu le dis c’est bien c’est passé » Pourquoi la fin de la phase la blessait , tout simplement parce qu’elle éprouvait toujours des sentiments pour lui ce qui rendait les choses encore plus compliqués pour lui.
« Tu rigoles » fit elle d’un ton sarcastique, le problème c’est qu’il remarqua qu’il n’était pas en train de dire… Elle passa sa main dans ses cheveux. « Ok… Donc tu es en train de me dire que merlin l’enchanteur s’était vrai, et que aujourd’hui encore des chevaliers protègent le Saint Graat et que c’est ses chevaliers qui ont en gros décidé de m’enlever mon fils pour te le confier à toi et que si j’ébruite ça j vais me faire tuer…oh bhé c’est super de mieux en mieux…et les aliens c’est pour quand? » Elle reprit tout de même son sérieux avant de croiser les bras. « bien, tu n’as qu’a me le prouver » Bhé oui..autant montrer la véracité de ses propos.

Skinny.lOve

Date d'inscription : 14/04/2012 Messages : 15

Il était difficile pour Nolan de répondre aux questions de la jeune femme. Tout simplement parce que c'était beaucoup demandé de croire ce qu'il était entrain de raconter. Après tout, la plupart des gens étaient élevés dans l'idées que le Graal n'était qu'une légende, une de ces choses inventées par des écrivains avec une imagination trop dépendante. Mais bien sûr, c'était faux, sauf que si vous venez raconter cela à quelqu'un, il était rare que la personne en face de vous vous croive. Pour eux, cela devait être comme si on leur racontait que Harry Potter était en faite une biographie, et que Poudelard existait bel et bien. Nolan en était bien conscient, et il connaissait assez bien Alie pour savoir qu'elle était bien trop terre-à-terre pour croire en de telles choses. Peut être que si elle lui faisait confiance, cela aurait été une autre chose, mais cette confiance, il l'avait perdue bien des années plus tôt. Aux yeux de la jeune femme, il devait être qu'un pauvre type qui non seulement s'était enfui en apprenant sa grossesse, mais qui en plus lui avait enlevé l'enfant. Il n'était donc que normal qu'elle ne veuille pas lui croire, ce qui visiblement semblait être le cas, il pouvait le lire sur son visage bien avant qu'elle ne le dise à haute voix. Mais il voyait également qu'Alie faisait des efforts, preuve qu'elle cherchait des réponses, et qu'elle lui donnait vraiment une chance de s'expliquer. Pour Aaron, ou pour lui ? Ou pour les deux ? Il n'aurait pas su le dire. Peut être qu'elle le détestait pas autant qu'elle semblait le faire... Quoique non, c'était impossible, ce qu'il avait fait était impardonnable, voilà pourquoi il n'avait pas le courage de lui demander pardon. Mais au moins, elle avait le droit à des explications, et d'ailleurs, c'était quelque chose qu'il aurait du faire à l'époque, au lieu de tenter de fuir cette confrontation. Sauf qu'il avait été trop jeune, trop immature pour arriver à gérer la situation. Il avait fait une erreur, et finalement, il ne pouvait pas réparer le mal qui avait été fait. D'ailleurs, la réponse de la jeune femme ne l'étonnait pas vraiment. Une façon étrange d'aimer... Peut être. Mais il l'avait vraiment aimé de tout son coeur, et même maintenant, il l'aimait toujours même si elle ne devait certainement pas le croire. D'ailleurs, il préféra ne pas lui répondre, tout simplement parce que cela ne servait à rien. Elle ne pouvait pas comprendre...
Nolan soupira avant de plonger son regard dans celui de la jeune femme. "Des preuves ? Mets toi au milieu de la rue et hurle ce que tu viens de dire sur les chevaliers, et tu veras bien si un de nous trois survit les jours suivants. Mais je peux te donner des preuves indirectes... Comment tu expliques par exemples qu'il y a plus de gens qui disparaissent ici que dans d'autres villes en Angleterre ? Je comprends que c'est beaucoup demandé de me croire, d'ailleurs, tu n'as aucune raison de me croire, et je n'ai certainement aucun droit de te demander quoique ce soit, j'en suis bien conscient. Si je suis parti à l'époque, ce n'était pas parce que je ne t'aimais pas, mais tout simplement parce que je savais ce qui allait se passer, et je n'étais pas capable de te faire fâce en sachant qu'on t'enlevera l'enfant, et je ne savais pas non plus quoi faire pour l'empêcher. J'aurais du t'en parler à l'époque mais je ne voulais pas te mêler dans tout cela. Je n'ai pas vraiment réalisé que c'était déjà fait. J'ai fait une erreur, sans doute la plus grande de ma vie, et tu peux me croire, j'ai eu le temps de le regretter depuis."

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Alie n’était pas douée pour rêver, encore moins pour croire à l’impossible. Elle l’avait été à une époque mais plus maintenant, la vie l’avait abusé, elle l’avait trahi et rien n’était venu pour lui démontrer qu’il existait toujours une possibilité. Elle n’avait pas envie de croire en l’impossible, pas envie de se faire des idées, de se créer des rêves pour qu’on ne finisse pas lui arracher et qu’elle finisse toute seule comme une vieille chaussette qui allait ensuite dépérir dans le coin de la chambre. D’une certaine façon Alie avait envie d’exister, de se sentir vivante et d’avoir une raison d’avancé dans la vie, une raison qui ne serait pas liée au travail. C’était ça qui l’a tenez pour le moment, mais ce n’était pas ce qui vous donnait gout à la vie. Bien que ce travail soit pour Alie un vrai plaisir. Elle ne pouvait cependant pas arrêter de se sentir seul et de regretter le passé. Peut-être que si elle n’avait pas connu Nolan tout se serait passé différemment. Parce que c’était bien à partir de ce moment-là que sa vie était devenue si différente et finalement bien plus compliqué. Car elle avait été blessé comme jamais. Pourquoi, parce qu’elle était vraiment amoureuse. Alie ne croyait pas en l’amour, elle le voyait comme une véritable utopie, elle aimait penser que cela pouvait être plausible, cependant elle n’y croyait pas, non ce n’était pas possible pour elle, pas vraiment envisageable. Puis, elle avait rencontré Nolan et là tout avait changé. Elle avait commencé à s’ouvrir, puis elle avait fini par se dire que oui, c’était possible, on pouvait aimer d’une passion si forte qu’elle s’empare de vous et ne vous abandonne plus jamais. Une passion qui crée mais qui détruit. Alie l’avait bien comprit, la souffrance de la perte, elle la connaissait comme personne. Elle avait laissé tomber les histoires d’amour. Oh oui, elle avait eu quelques amourettes, des histoires d’une banalité triste qu’elle avait rapidement fini par mettre de côté pour vivre sa vie sans homme, sans relation, une vie ou elle était seule avec ses souvenirs… Les bons souvenirs.

Alors j’avais du mal avec la situation. Tout d’abord l’existence d’Aaron. Elle avait tellement pleuré sa mort. Elle avait tiré un trait sur cet enfant, elle avait fini par se dire que c’était la fatalité. Et en une seconde tout ce qu’elle avait réussi à se bâtir avait battu en retraite, tout s’était transformé en poussière. Et elle devait désormais faire face à son fils, elle allait devoir devenir une mère, sans vraiment savoir comment s’y prendre et c’était finalement plus stressant qu’a sa naissance, parce qu’Aaron était apte à la juger et à lui dire ce qu’il pensait d’elle… Elle voulait lui plaire, mais elle avait peur de ne pas réussir.

Et puis, désormais, il y avait Nolan et son histoire…. Alors oui, elle ne voulait pas le croire, c’était complètement fou. Mais ce qui était encore plus fou c’est que d’une certaine façon, elle voulait le croire parce que cela apportait des réponses. Des réponses qui lui plaisaient… Elle prit une grande bouffée et entoura son visage de ses mains tentant en vain de réfléchir. Elle finit par regarder Nolan avant de soupirer. « …. Tu m’as quitté pour ça, d’une certaine façon ça me console »

Skinny.lOve

Date d'inscription : 14/04/2012 Messages : 15

Il avait donné toutes les explications qu'il pouvait à Alie. Bien sûr, il ne lui avait pas encore tout dit, mais pour le moment, le risque était tout simplement encore trop grand. Tant qu'elle ne pouvait pas décider de lui faire confiance, de lui croire, c'était bien trop risqué de lui donner d'autres informations. Mais en même temps, sans d'autres informations, elle n'allait sans doute pas lui croire... Et autant dire que cela tournait en rond. Non, il allait devoir trouver une solution, et vite, sauf que pour le moment, il n'en voyait pas vraiment. Il allait devoir faire confiance à son intuition, de répondre au fur et au mesure aux questions de la jjeune femme, car celle-ci allait certainement en avoir. Ou du moins, il allait tenter d'y répondre, il n'allait pas lui mentir, mais autant que ça le peinait, il y avait des choses qu'il ne pouvait pas lui dire, tout simplement parce que bien plus de choses étaient en jeu. Mais une chose était sûre : cette fois, il allait faire face à la situation, il n'allait pas tenter de fuir une fois de plus. Non, ils avaient déjà tous assez soufferts de la situation, alors au moins on pouvait tenter de limiter les dégâts maintenant, même s'il était tout simplement impossible de guérir les plaies occasionnées à chacun.

Nolan posa tendrement sa main sur celle de la jeune femme, un geste hésitant, presque timide. Il la connaissait assez bien pour savoir qu'elle allait le repousser, mais d'une certaine façon, il voulait souligner la veracité de ses paroles, et parfois, les estes étaient bien meilleures que les paroles pour ça. Il sentait que c'était le moment pour continuer ses aveux, non pas pour amadouer la jeune femme, mais tout simplement pour lui faire comprendre qu'il n'était pas le salaud pour lequel elle le prenait, du moins pas entièrement. Non, il l'avait vraiment aimé, même si elle aurait certainement été bien plus heureuse si leurs routes ne se seraient jamais croisées. "Si j'étais aussi choqué quand tu m'a annoncé la grossesse, c'était moins à cause de l'enfant, mais parce que je savais que cela allait inlassablement mettre un terme à notre relation. J'ai fini par regretter mon geste, je voulais revenir, te parler de toute cette histoire pour tenter de trouver un moyen pour qu'on reste ensemble, mais je me suis dégonflé en entendant que tu avais eu vent du pari. Je me suis dit que si tu me prenais pour le salaud qui ne t'as jamais aimé, cela serait plus simple pour toi de surmonter tout ça. J'ai eu tort, et crois moi, je m'en suis voulu, je m'en veux toujours. Pour toi, ça aurait certainement été mieux si on ne se serait jamais rencontré. Je ne te demande pas de me faire confiance, car je ne suis vraiment pas en position de te demander ça, mais tout simplement d'éviter d'en parler, même avec Aaron. C'est bien trop dangereux pour vous si d'autres apprennent que vous êtes au courant"

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C'est encore moi - Nolan -

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